Dixième titre lu en tant que Lectrice Charleston. Merci à Elise et aux éditions Charleston !
Titre et auteur : The joy luck clubde Amy Tan
Date de publication : 15/04/16
Nb pages : 400
Résumé :
Comment vivre la Chine en Amérique ? Deux générations de femmes, quatre mères, quatre filles livrent leur histoire. En 1949, quatre Chinoises, ayant récemment immigrées à San Francisco, se retrouvent pour discuter. Unies dans leurs espoirs et leurs pertes, elles décident de former le Joy Luck Club. Resurgissent alors les senteurs et les saveurs d'autrefois. On croise des bébés mariés à la naissance, des soeurs jumelles perdues sur une route d'exode, la Dame Lune qui exauce les voeux des enfants, des concubines jalousesNostalgique et amère parfois, la fable se heurte à un autre langage. Celui d'une deuxième génération qui aspire à une vie différente libérée du poids de la tradition. Au carrefour de ces deux mondes : Jing-mei. La jeune femme découvre au Joy Luck Club la force de l'héritage laissé par les mères. Naît alors l'espoir d'une réconciliation car les liens du sang sont indéfectibles...et humiliées...
Le Joy Luck Club raconte l'histoire de huit femmes de deux générations. Il y a les quatre mères, Suyan Woo, An-mei Hsu, Lindo Jong et Ying-ying St Clair et puis les quatre filles, Jing-mei Woo, Rose Hsu Jordan, Waverly Jong et Lena St Clair. C'est avec la mort de Suyan Woo, membre à part entière du club de la chance, que démarre l'histoire. Jing-mei, sa fille doit entreprendre un voyage pour rencontrer ses deux demi-sœurs dont elle ne connaissait pas l'existence et leur annoncer la mort de leur mère. Pour ce faire, les récits de vie de ces huit femmes nous seront dévoilés, afin de connaître leurs origines et leurs secrets les plus enfouis.
Je suis bien embarrassée avec ce roman parce qu'honnêtement, j'en ressors confuse : j'ai l'impression de ne pas avoir compris grand chose. J'avais adoré sans limite Belles de Shangai de ce même auteur, mais en l'occurrence, l'histoire du Joy Luck Club n'a pas fonctionné sur moi.
Ce qui m'a largement freiné dans ma lecture, c'est la profusion incroyable de personnages. Je me perdais dans les noms, les prénoms, je confondais les mères avec les filles et inversement. Il est extrêmement difficile de s'y retrouver à mon sens et j'ai fini par commencer à m'y faire au bout de 200 pages (sur 400, il était temps !).
Si honnêtement, j'ai passé un bon moment à chaque lecture de chapitre, il n'en reste pas moins que je les ai lu comme des nouvelles alors que ça n'était pas l'objectif. Je n'ai pas du tout réussi à trouver une espèce de suite logique entre les parties différentes de l'histoire, les chapitres qui s'enchainent ou une cohérence dans l'alternation des points de vue. J'avais du mal à savoir qui parlait à qui, ces échanges m'ont vraiment perturbée.
En réalité, ce qui fait que j'ai apprécié ma lecture et pu continuer jusqu'au bout est l'écriture d'Amy Tan & le contexte historique. J'aime la fluidité du récit et j'ai aimé retrouver cette culture asiatique qui me fascine depuis ma lecture de La concubine russe de Kate Furnivall, mélangée au contexte américain de nos jours.
Malheureusement, je suis passée à côté de l'histoire qui manquait de cohésion entre chaque partie (à mon sens). Alors je me dis que peut-être je n'étais pas dans le bon état d'esprit durant ma lecture, peut-être ce manque de compréhension est-il dû à un manque d'attention, je ne sais pas. Toujours est-il que l'effet escompté ne s'est pas répercuté sur moi.
En définitive, si j'ai retrouvé cette jolie plume que j'aime tant (Merci à Annick Le Goyat pour sa belle traduction !), tout le reste ne m'a pas vraiment plu. Dommage ! Je pense le relire dans quelques temps pour me refaire un avis plus précis.