Hello mes bouquineurs !
Bienvenue dans ce septième interrogatoire !
En quoi cela consiste ?Chaque semaine, je vous présente un nouvel auteur par le biais d'une interview. Connu ou moins connu, je vous livre l'interrogatoire complet de l'auteur de la semaine !**Vous avez des suggestions ? Un(e) auteur(e) que vous souhaiteriez découvrir et connaître davantage ? Vous aimeriez que Kary interroge le suspect ? Pas de souci ! Pour cela, il suffit de me contacter à cet email : karybouquineuse@yahoo.fr !
Aujourd'hui, c'est l'auteure Axelle Lemagny qui passe aux aveux !
Axelle Lemagny est l'auteure du livre "Mademoiselle tout le monde", auto-publié en 2014 !
Mais pour ce qui est de le résumer, j’ai toujours peur de trop en dire ou pas assez. D’autant que je pense qu’il se lit comme une énigme, chaque chapitre apportant une pierre à la révélation de l’intrigue.
Il y a une maison, des bulles de savon, un appartement aussi ; un océan, des amants, un cerf-volant ; un bus à étage, un orage ; une aïeule, un saule pleureur, du bonheur ; des blessures, une libellule… et deux, trois petites choses en plus.
Cette histoire m’est venue en tête, toute seule, à l’improviste, d’un seul tenant. Lorsque je l’écrivais, je savais d’où je partais, où j’allais et par quel chemin passer. Les personnages se sont étoffés avec l’écriture, un est apparu… aucun n’a disparu !
Mais, au fond je travaille tout le temps. Si je n’écris pas, je réfléchis ; si je ne réfléchis pas, je rêve. Je vis au quotidien avec mon histoire. Elle prend de l’ampleur dans ma tête, les personnages ont une vie, des tempéraments qui prennent forme au fil de ma journée. Souvent, mon point de départ est un simple mot duquel mon crayon déroule tout un bout d’histoire. Et j’écris partout, quand cela me vient, sur le support qui me tombe sous la main !
Je reste bien sûr ouverte à toutes candidatures!
En matière de lecture, comme pour tout et depuis toujours, l’ailleurs m’a attirée. À l’âge où on finit de lire la bibliothèque rose, je découvrais dans celle de mon école, Pivoine de Pearl Buck. Dès lors, j’ai écoulé les romans asiatiques que je pouvais trouver. Puis j’ai diversifié mes lectures avec Agatha Christie et Patricia Cornwell sans jamais cesser de me délecter de mon trio gagnant : La Georgienne de Anne Rivers Siddons, La balade de l'impossible de Haruki Murakami et Les chaussures italiennes de Henning Mankell. Et les derniers en date, Karoo de Steve Tesich et Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee.
Parmi les classiques, Huis Clos de Jean Paul Sartre, Le Jeu de l’Amour et du Hasard de Marivaux, Le Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde, L’Assomoir de Zola… des classiques, quoi !
Ceci dit, l’exercice est assez compliqué car j’ai toujours beaucoup de mal à résumer mon roman et à en parler.
Résumé : Mon mari et mon cadet s’approchent, sourire aux lèvres. — Tu bayes aux corneilles ? — Y a pas de corneilles.Certes, il n’y a pas de corneilles, mais à sa décharge c’est un jardin fabuleux où il fait bon bâiller. Ils m’extirpent de mon passé dont je ressens encore la douleur. Et ils sont là. Tous les deux en face de moi, ils me sourient. Je leur souris. Ils ont la beauté de leur bonté. Et ils repartent, me laissant seule toute à ma réflexion.
Je m’appelle Lorraine et aujourd’hui c’est mon anniversaire. Je me présente à vous et j’ai peur.