Edition : Nathan
Genre : Jeunesse
Nombres de pages : 400
Prix : 16,90€
Résumé : Harriet Manners sait que :
- le mot "momie" dérive d'un terme égyptien signifiant "bouillasse noire et gluante".
- la lune s'éloigne chaque année de la Terre, de 3,8 cm.
- lors d'un éternuement, tous les organes s'arrêtent, le cœur compris.
Harriet Manners, jeune anglaise de 15 ans, est une geek. Une intello. Difficile donc de se faire des amis lorsqu'on porte une telle étiquette. Alors, lorsqu'elle se retrouve choisie malgré elle par une agence de mannequins, elle se dit que c'est l'occasion de changer son image.
La geek saura-t-elle devenir chic ?
Je suis désolée, mais pour moi, ce livre va être un petit coup de gueule... Le concept aurait pu être sympa et se démarquer des autres histoires dans le même thème, mais malheureusement je n'ai pas trouvé d'originalité dans celle-ci. C'est du vu et revu, ce qui rends l'histoire beaucoup trop prévisible et finalement lassante, car on n'est surpris à aucun moment. Harriet, geek, a une meilleure amie qui est une dingue de mode... Bon on sait où cela va nous mener, on est d'accord ?
Pour ce qui est des protagonistes, je trouve que le personnage d'Harriet n'est pas assez approfondi et s'arrête sur les clichés : La geek, peu attirante, rejetée des autres... D'ailleurs, son statut aussi s'arrête sur des clichés, car aujourd'hui, le terme "Geek" est utilisé à toutes les sauces. Maintenant, quelqu'un qui va être 1 heure par jour sur l'ordinateur va se faire appeler "Geek". Quelqu'un qui va avoir un peu de culture va se faire appeler "Geek"... C'est n'importe quoi. Il va falloir que l'on m'explique où se trouve la côté "Geek" d'Harriet ? Elle a juste plus de connaissances que les autres personnes de sa classe, mais en aucun cas, pour moi, c'est une geek.
Cependant, je commence à l'apprécier vers le milieu du livre. L'histoire devient plus attractive.
Pour continuer sur les clichés, passons au personnage de Wilbur ("bur" et pas "iam"). C'est typique le cliché de l'homosexuel "grande folle maniéré" dans le milieu de la mode. C'est selon moi une image très peu flatteuse pour la communauté homosexuel. Wilbur est très agaçant à toujours donner des surnoms aussi stupides les uns que les autres, comme par exemple "Bébé-Bébé-Panda" ... "Mon Pot-de-Pâte-à-Tartiner-aux-Haricots" ... "Petons-Mignons" et j'en passe (on y passerait des heures si je vous citais tout les surnoms que donne Wilbur).
Ensuite, Toby. Pour n'importe qui, à première vu c'est un vrai geek. Pour moi c'est un psychopathe ! Il est constamment en train de suivre, d'espionner les faits et gestes d'Harriet parce que soit disant il est heureux d'avoir trouvé un autre geek. L'histoire se contredit, car si l'on suit les clichés comme dans le livre... Un geek n'est pas sociable. Donc qu'il soit seul geek ou non... Il s'en fiche ! Bref, là ça va jusqu'au harcèlement. Il me rends dingue... Pauvre enfant, ce n'est pas d'une salle de classe qu'il a besoin... c'est une cage d'isolement avec une camisole de force, vraiment ! Il est lourd, Toby m'a agacé tout du long.
Pour conclure, il y a quand même quelques points positifs. Par exemple, j'apprécie beaucoup le fait que les chapitres soient courts, car on peut facilement faire une pause pour lire sans avoir la culpabilité de s'arrêter en plein milieu de page. Bien que finalement lassante pour ma part, l'histoire se lit bien et l'écriture est simple et fluide. J'aime aussi la manière dont se termine l'histoire : sur une petite morale symphatique.
Toutefois, cela se finit sobrement et m'arrêter à ce premier tome me suffit largement. Je ne sais pas si je vais m'aventurer à lire le 2e tome.