Hello mes poussins, vous avez passé un bon week-end ? Cela fait toujours du bien de se reposer avant d’attaquer une nouvelle semaine, démarrons par le « C’est lundi que lisez-vous? » Histoire de débriefer des lectures passées, en cours et à venir.
Qu’avez-vous lu la semaine passée ?
Quatre lectures au compteur cette semaine ce qui est plutôt bien, trois romans et un manga.
Emma Tome 1 de Kaoru Mori
Quatrième de couverture :
En Angleterre à l’époque victorienne, Emma est femme de chambre pour une gouvernante à la retraite. Douce, calme et réservée, elle cache un passé douloureux. Lorsque le riche William Jones rend visite à son ancienne nourrice, il remarque la jeune fille, et petit à petit, des liens profonds se tissent entre eux.
Entre Hakim, prince débarqué des Indes, Éléonore, la femme que ses parents destinent à William, et tout l’entourage de nos deux héros, Kaoru Mori dresse des portraits étonnamment réalistes, parfois au vitriol, de divers personnages de la bonne société britannique de l’époque, et dépeint avec délicatesse, sans mièvrerie, une histoire d’amour qui défie les conventions.
Roland est mort de Nicolas Robin : chronique
Quatrième de couverture :
Roland est mort. Les sapeurs pompiers l’ont retrouvé la tête dans la gamelle du chien. Ils viennent enlever le corps et se débarrassent du caniche en le confiant à son voisin de palier, un homme proche de la quarantaine, au chômage, très seul.
Roland est mort depuis une semaine. Son voisin ne le connaissait pas vraiment, mais il aurait dû s’en douter : il n’entendait plus les chansons de Mireille Mathieu, derrière le mur.
Il écope du chien puis de l’urne contenant les cendres du défunt. Que faire de ce lourd héritage chargé de poils et de céramique ?
Le voisin va tout tenter pour s’en débarrasser, mais en a-t-il vraiment envie ?
Les gens heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand
Quatrième de couverture :
« Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »
Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre.
Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence.
C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.
La vie est facile, ne t’inquiète pas d’Agnès Martin-Lugand
Quatrième de couverture :
« Alors que j’étais inconsolable, il m’avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J’avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J’étais prête à m’ouvrir aux autres. »
Depuis un an que Diane est rentrée d’Irlande, elle a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire.
C’est là, aux « Gens heureux lisent et boivent du café », son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et surtout il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car Diane sait qu’elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.
Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s’effondrer les unes après les autres.
Aura-t-elle le courage d’affronter un autre chemin ?
Que lisez-vous en ce moment ?
Entre mes mains le bonheur se faufile d’Agnès Martin-Lugand
Quatrième de couverture :
Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n’ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n’est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l’âme, s’est résignée.
Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s’être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s’ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire…
Portrait d’une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.
Que comptez-vous lire cette semaine ?
Les brasseurs de la ville d’Evains Wêche
Quatrième de couverture :
Port-au-Prince. Une famille négocie sa survie au jour le jour : il est maître pelle sur un chantier ; elle est repasseuse chez les messieurs célibataires du quartier, n’hésitant pas à se donner à eux car sinon « la chaudière ne monterait pas le feu ». Cinq enfants. Leur fille aînée, Babette, adolescente, est leur seul espoir : elle a son brevet, et sa beauté leur offrira un gendre riche. Sa mère la rêve en Shakira.
Un certain M. Erickson se présente un jour, bien plus âgé qu’elle, généreux pour la famille qu’il installe dans une confortable maison. Mais qui est-il réellement, cet homme mystérieux aux trois maîtresses, vivant dans le luxe, entouré de gardes du corps ? Pourquoi métamorphose-t-il Babette en blonde au point que le quartier la nomme dorénavant la Barbie d’Erickson ?
Sa mère constate, désolée : « Ma fille n’est plus ma fille ». En « putanisant » Babette, ses parents semblent s’être engagés sur une voie aux multiples périls, dont ils pressentent avec effroi qu’elle est sans retour.
Dans Les brasseurs de la ville, épopée à travers les quartiers pauvres de Port-au-Prince, chaque personnage invente ses propres pas pour danser avec sa croix. Evains Wêche signe un talentueux premier roman qui met en lumière la lutte du peuple haïtien contre la déchéance et la mort, un peuple qui brasse la ville entre les bruits et les fureurs où s’entremêlent des histoires de courage, d’amour et de folie.
Et vous que lisez-vous en ce moment?
Bonne semaine livresque à tous