Résumé : Victor est un petit garçon assez solitaire. Il a été adopté et ne s'entend pas très bien avec sa famille. Il aimerait connaître ses origines. Un jour, une petite fille, Alina, vient le chercher et lui annonce qu'il est celui qui pourra sauver son monde : le monde de Sombreterre, monde des esprits et des fantômes, dont il est originaire. Avec elle, Victor part affronter son destin.
Victor est un garçon assez timide, du coup il n'a pas beaucoup d'amis (un seul en fait). Mais ça s'explique, il voit des fantômes ! Et la jolie Alina débarque d'un autre monde (littéralement en plus) pour lui apprendre que c'est tout à fait normal de voir les fantômes... et il n'y a pas que les fantômes qui sont invisibles à l'œil humain !
En lisant ce livre, j'ai eu la forte impression d'être retombée en enfance. Non pas parce que les héros de l'histoire sont des enfants mais parce que l'histoires reprend les même codes qu'Harry Potter. L'orphelin qui peut faire/voir des choses bizarres, le trio d'amis, un caché caché, etc. Le thème de l'amitié est très présent, le thème de l'amour également (mais ne précipitons pas les choses, ils n'ont que douze ans !) et inévitablement, le thème du fantastique ! Quelle bonne formule pour plaire !
Sans être très compliqué, le vocabulaire est très accessible aux jeunes. Ce que parfois les auteurs négligent... Au pire, ça apprend de nouveaux mots aux ptits, ils en ont bien besoin de nos jours ! Bref, c'est pas le sujet. J'ai beaucoup aimé ce premier tome, il pose les bases pour en faire une saga qui ne peut qu'être géniale ! Et ne parlons pas de la fin du livre qui nous donne envie d'avoir la suite tout de suite !
Enfin, le livre est accompagné de plusieurs illustrations très bien dessinées et qui raviront sûrement certains petits démons parce qu'ils auraient préféré un livre avec des images...
Le seul reproche que je fais (et qui fait que ce n'est pas un coup de cœur) est l'usage de la ponctuation qui m'a (encore) donné envie de m'arracher les cheveux. J'ai un problème avec ça, je pense. J'avais surtout un prof qui n'arrêtait pas de me dire qu'un seul point d'exclamation suffit, pas la peine d'en mettre cinq...
Je remercie Cassandra O'Donnell et les éditions Flammarion Jeunesse pour l'envoi de ce livre.