« Tu ne mérites pas des belles paroles, Sky. Tu mérites des actions. »
Titre : Hopeless
Auteur : Colleen Hoover
Editeur : Fleuve noir
Collection : Territoires
Résumé : « Sky, 17 ans, vit avec sa mère adoptive Karen. Après plusieurs années de scolarisation à domicile, elle débute sa dernière année de lycée dans un nouvel établissement où elle ne connaît quasiment personne. Peu importe, de toute façon, Sky ne ressent aucune émotion pour personne depuis son enfance. Alors quand elle croise Holder, le bad boy du lycée, elle est surprise de l’effet qu’il a sur elle. Sky comprend rapidement qu’Holder n’est pas celui que tout le monde croit et leur relation devient passionnée. Peu à peu, elle découvre grâce à lui la vérité sur son passé. Tous deux étaient amis et voisins dans leur enfance. Mais elle ne s’en souvient pas… »
Vous commencez à bien me connaître maintenant et vous devez surement savoir que Colleen Hoover a le don de me mettre une claque avec chacun de ses livres. Hopeless ne fait pas exception à la règle.
J’ai reçu une véritable claque avec ce bouquin parce que c’est juste… Waouh. Je voudrais tellement vous en dire mais la vérité c’est que je ne peux pas parce qu’il faut lire ce livre pour comprendre et que je ne voudrais pas vous spoiler mais alors pas du tout. !
Ce livre est un véritable page-turner même si j’ai été un peu paumée au début. Je ne m’attendais pas à ce que le livre commence comme ça et j’avais vraiment peur que ce soit une déception. Mais je l’ai continué parce que de 1) ce livre est tellement addictif et de 2) je n’ai pas pour habitude d’abandonner un livre. Et plus j’avançais dans ma lecture, plus tout devenait clair est plus je me disais Oh my God, comment c’est possible. Pourtant toute la première partie est vraiment clichée quand on y pense… Sky est une jeune fille de 17 ans ne possédant n’y internet, ni télévision et encore moins un téléphone portable. Ayant fait toute sa scolarité à domicile, elle parvient néanmoins à persuader sa mère adoptive de l’inscrire au lycée pour sa dernière année de cours. Elle va rencontrer Breckin, le stéréotype du mec gay par excellence avec ses On est les meilleurs amis de tout l’univers, youpi youpi ! mais aussi Holder le bad boy par excellence avec son côté mystérieux et je dois vous avouer que cette avalanche de clichés m’a un peu désemparé.
En parlant des personnages… Comme je vous le disais Sky vit totalement coupée du monde et n’a qu’une amie Six qui, manque de bol, part effectuer sa dernière année de lycée à l’autre bout du monde. Lorsque Skye fait sa rentrée, elle ne s’attend pas du tout à l’hostilité dont font preuve ses camarades qui l’insultent de traînée, surtout qu’il n’en est rien et qu’elle n’a jamais éprouvé la moindre petite attirance pour un garçon. Mais qu’importe, Sky s’en fiche royalement préférant en rire et c’est peut-être ce côté que j’ai adoré chez elle. Son indifférence face aux critiques dont elle est l’objet montre que c’est une fille très courageuse. Elle est très sarcastique et possède énormément de valeur notamment sur l’amitié.
Holder, lui, est le bad boy par excellence mais qui, pourtant, va provoquer chez Sky une attirance subite qu’elle ne comprend pas puisqu’elle n’a jamais ressentie ça. Holder est qualifié de violent, dangereux et homophobe alors que c’est tout le contraire. Il est prévenant, attendrissant, passionné et rongé par les remords, ce qu’on ne comprend pas immédiatement. Au premier abord on pourrait penser qu’il a plusieurs personnalités puisqu’il est tantôt doux, tantôt violent même si la vérité est plus complexe que ça…
La relation entre Sky est Holder est juste magnifique. Ils sont tous les deux totalement impulsif et on sent que rien n’est calculé entre eux, tout est absolument naturel et c’est ce qui rend le relation si belle et si profonde.
Et puis la fin… On ne fait que des suppositions pendant tout le long alors que les révélations à la fin sont justes… Waouh. Les sujets abordées sont hyper, hyper sensibles mais sont traités avec justesse. Et c’est vers la fin également qu’on comprend le titre et rien que d’y penser ça me fout des frissons parce que ce qu’y est associé est tellement beau !
Je vais m’arrêter là parce que sinon, on y aurait encore pour des heures mais je vous en supplie lisez ce livre !