Deux générations ont été bercée par ce personnage, aujourd'hui mythique. Mais en 1977, Astérix devient orphelin d'un de ses pères. Et Uderzo reprend seul le flambeau. Il a ainsi réalisé 10 albums en trente ans. Mais dès la Galère d'Obélix, on a senti que cela devenait la Galère d'Uderzo. Les histoires perdent de leur humour, de leur mordant, de cette double lecture qui permet aux grands comme aux petits de se régaler.
En 2013, Uderzo, âgé de 85 ans, décide de passer la main. Ça sera Jean-Yves Ferri, connu pour son personnage occitan Aimé Lacapelle et ses collaborations avec Manu Larcenet, qui écrira les scénarios et Didier Conrad, qui nous vient du journal Spirou, qui dessinera les nouvelles aventures des héros gaulois.
Ils vont nous offrir deux albums qui renouent avec l'identité de la bande dessinée et l'humour de Goscinny. Les jeux de mots fleurissent, la critique des travers de notre époque est de retour, les intrigues sont plus construites. Au niveau du dessin, Conrad a du s'adapter au style d'Uderzo, ce qu'il réussit parfaitement.
La première aventure voit nos héros découvrir un territoire qu'ils n'avaient pas encore visité et un nouveau peuple fait alors son apparition dans l'univers de la BD. Astérix et Obélix passe le mur d'Hadrien pour rencontrer les Pictes, ancêtres des Écossais, et permettre à Mac Oloch de rentrer chez lui. Il s'était échoué sur une plage non loin du village, après avoir été enchainé et jeté à la mer. Ils l'aideront à libérer sa fiancée Camomilla des griffes de l'affreux Mac Abbeh.
Dans la seconde, nous retrouvons un des personnages principaux de la BD : Jules César. Celui-ci est en pleine rédaction de la Guerre des Gaules. Mais comment aborder le sujet délicat des irréductibles gaulois d'Armorique ? Bonus Promoplus, son éditeur, lui conseille d'occulter le chapitre ! Le papyrus va alors s'égarer jusqu'en Gaule, lançant nos héros et les légionnaires romains dans une course-poursuite effrénée.
Vous pouvez retrouver ces deux albums en version papier ou numérique.
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