Konshoku Melancholic, de Yuki Ringo

Couverture Konshoku Melancholic

Genre : Yaoi

Nationalité : Japonais

Date de publication : 2016

Traduction : Nicolas Pujol

Adaptation graphique : Jef.Mod

Éditeur : Éditions Taifu Comics

Note :  icones_01149 icones_01149 icones_01149 icones_01149


Résumé :

Souffrant d’un complexe d’infériorité, Miyashita est un lycéen passionné par la peinture qui passe ses journées isolé dans la salle d’art pour y peindre. Intrigué par ce dernier, Nishimura, un lycéen au caractère enjoué, décide de pénétrer dans son antre pour apprendre à le connaître et l’aider à s’ouvrir au monde, petit à petit.


Mon avis :

Je ne peux débuter cette chronique sans au préalable remercier les éditions Taifu Comics ainsi que Livraddict pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir l’univers des Yaoi qui m’était encore inconnu à ce jour !

Pourtant, cela fait déjà un petit moment que je suis tentée de me lancer dans ce type de manga mais allez savoir pourquoi, je n’ai jamais osé le faire. Mais maintenant, c’est chose faite et je dois avouer que je n’ai pas boudé mon plaisir ! Pour mon premier Yaoi, je suis plutôt bien tombé !

Tout d’abord, je tiens à dire que j’apprécie énormément le coup de crayon de la mangaka qui reflète selon moi  à la perfection la pointe d’émotion qui émane de chacune de ces différentes petites histoires. Il faut dire que chacune d’elle à su me toucher à sa manière, et tout particulièrement celle du patron de bar et de Kôki. Je crois que c’est la touche humoristique qui m’a plu car les autres histoires sont un peu plus dans l’émotion et la « gravité ». L’acceptation de ses sentiments face à une personne du même sexe que nous n’est pas chose aisé et le tumulte de sentiments contraires que l’on peut ressentir à ce moment là est parfaitement décrit (ou plutôt dessiner ?) par l’auteure. Du coup, je ne me suis pas une seule seconde ennuyée. Je peux même dire que je l’ai dévoré en peu de temps ! Le seul point faible et que  je regrette le fait que les histoires soient si courtes (oui, je le dis,  j’en veux encore c’est pour dire !). J’ai souri, même ri, et j’ai été touchée par ces histoires qui sont toutes différentes les unes des autres tout en gardant le même ligne de départ, à savoir la découverte des premiers émois homosexuels. Je peux donc maintenant affirmer qu’il y a de fortes chances pour que je me laisse tenter par un autre yaoi ! Par contre, je tiens à signaler que ce manga est destiné à un public averti, donc certaines scènes sont un peu osées sans pour autant être choquantes. Au contraire, Ringo Yuki arrive à faire ressentir l’amour qui existe entre ses personnages (même si pour l’une des histoires, c’est un peu moins délicat que dans les autres mais bon).

Je crois que vous l’aurez compris, ma première expérience avec un yaoi a été couronnée de succès ! Ce n’est pas un coup de coeur mais il est fortement possible que je trouve un jour mon bonheur dans une autre série, qui sait ? En tout cas, je remercie une fois de plus les éditions Taifu Comics et Livraddict pour cette belle découverte !

Il est temps pour moi de vous souhaiter à tous et à toutes une bonne lecture et de vous dire à la prochaine !

Bises à vous mes petits bouquineurs !
Tous droits réservés. Reproduction interdite.Tous droits réservés

L’auteur :

Afficher l'image d'origine

Passionnée et ambitieuse, Ringo Yuki a su conquérir le coeur des éditeurs Japonais et des fans du genre BL grâce à ses graphismes soignés et d’une douceur sans pareille, mais aussi et surtout grâce à ses histoires poignantes et d’une grande sensibilité.