Le point fort de la PCE c'est donc la capacité d'associer plateau de haut vol, simplicité dans le déroulement de la manifestation, et dimension humaine de l'ensemble. Les stars de cette édition ne se sont pas faites priées pour les dédicaces, même après que les temps impartis soient écoulés, vous pouviez toujours leur demander un petit quelque chose sans être éconduits. Les trois premières signatures étaient gratuites, le reste payant, afin d'éviter la valise de comics du spéculateur toujours aux aguets dans ces moments là. Un gros bon point aussi pour Urban Comics qui avait sorti le grand jeu, avec une boutique impressionnante, une sorte de carré ouvert qui dominait de la tête et des épaules les autres éditeurs, à commencer par Delcourt, aux rayons des absents injustifiés. Le cosplay aussi était à la fête le long du week-end, avec des participants costumés et sympathiques, qui ne se refusent jamais pour une photo. Une exposition Star Wars était disponible sur le site, ainsi que différents points de restauration, à l'extérieur ou en intérieur, mais dont les tarifs comme trop souvent durant ce type de convention, ressemblaient plus à du vol caractérisé qu'à autre chose. Huit euros pour un petit burger, douze avec un coca et quelques frites en plus, il valait mieux apporter son sandwich au Parc Floral. Certains visiteurs semblent avoir déploré le manque de stands consacrés à la culture comics au sens les plus large, c'est à dire des produits dérivés importés des States, une offre plus large et exclusive, mais pour ma part je pense que le parti pris de se concentrer sur les artistes et leurs productions est pertinent, et permet d'éviter le coté centre commercial qui devient inéluctable quand les exposants se démultiplient. La PCE signifiait en outre le plaisir de rencontrer en chair et en os certains d'entre vous, des lecteurs qui sont devenus des présences régulières sur Internet et avec qui j'ai eu grand plaisir à dialoguer. J'admets être rester discret et ne pas avoir eu le temps ou le réflexe de saluer tout le monde, mais ce qui n'a pas été fait cette fois le sera la prochaine, à commencer par Lyon Comics Gone, par exemple. Un bilan fort positif donc, pour une PCE qui existe depuis 2012, et que nous avions bien failli perdre récemment, avec une édition 2015 annulée. Par chance, revoici ce festival dans la course, et c'est une agréable et salutaire nouvelle.
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