Je n'avais jamais entendu parler de ce livre avant de tomber dessus dans une librairie, comme bien souvent, attirée par la couverture et le titre. La tête dans les étoiles ou dans les nuages, c'est un peu comme ça que je me sens en ce moment...Le roman n'est pas réellement divisée en chapitres mais en parties avec, dans chacune d'elle, quatre sous parties : une pour chaque personnage. On suit donc l'histoire de quatre adolescents, Peter, Anita, Andy et Eliza, que tout semble opposer, mais qui vont se retrouver lié de différentes façons (que j'ai plus ou moins aimé, d'ailleurs). Chacun d'entre eux est également plus ou moins la définition d'un cliché. Il y a Peter, l’athlète ; Anita, la fille sage et discrète qui travaille bien ; Andy, un peu glandeur et habitué au bureau du proviseur et Eliza ; l'artiste. Toutefois, contrairement à ce que ces clichés véhiculent souvent avec eux, j'ai trouvé que tous ces personnages avaient quelque chose d'intéressant et qui brisait leur stéréotype dès le début.  Je dois bien avouer que certains personnages m'ont rappelé ceux de la série Skins. Si vous connaissez, Anita m'a rappelé Michelle, et Andy aurait pu être Chris. Ce sont d'ailleurs ces deux personnages que je retiens comme mes favoris du début à la fin.En ce qui concerne l'histoire, je ne m'attendais pas réellement à ça, mais je ne m'attendais pas non plus à quelque chose de précis. Je ne veux pas en révéler trop sur la tournure des choses alors je vais rester brève. L'histoire commence dans le lycée dans lequel les quatre adolescents sont scolarisés. Ils ne se connaissent pas vraiment et ne se définissent mutuellement que par les clichés qu'ils se renvoient les uns les autres, sans trop chercher plus loin... Toutefois, la situation ne tarde pas à changer lorsque des scientifiques révèlent qu'une météorite, présente dans le ciel depuis quelques jours, a environ 2 chances sur 3 de s'écraser sur la Terre. Tout au long de l'histoire, la fin du monde sert de déclencheur à une prise de conscience pour les personnages. Ils réalisent alors toutes sortes de choses qui les poussent à changer leur vie, même si ce n'est que pour deux mois, c'est déjà ça à prendre. A partir de là, leurs destins vont se retrouver liés d'une façon ou d'une autre. Au fur et à mesure, le décor du lycée s'efface de plus en plus, car les personnages ne vont presque plus, puis plus du tout, au lycée, pour laisser place à leur maison, des cafés restés ouverts, la rue, un centre de détention, et finalement des endroits de plus en plus sombres. Les personnages poursuivent des buts différents pendant le temps qu'il leur reste. Certains vont réussir, certains vont se rendre compte d'un autre but qui va remplacer le premier et réaliseront peut être encore plus que ce qu'ils imaginaient. Pendant un bon moment, je me suis réellement demandée si les personnages allaient survivre ou non à cette fin du monde et ses 66,6% de chance de mourir. Bien entendu, je ne vous dirais pas ce qu'il se passe, simplement que je suis plutôt satisfaite de cette fin.Bilan de cette lecture : j'ai trouvé le début assez lent et j'ai mis un petit moment à m'attacher à certains des personnages mais plusieurs passages m'ont bien plu et le roman devient prenant vers le milieu et, en particulier, sur la fin. Au final, c'est une lecture que j'ai bien aimé, je trouve simplement un peu dommage que la plume de l'auteur ne m'ait pas touché plus que je ne l'aurais pensé.