Huit personnes très différentes se réveillent dans une maison sans fenêtres. Il n'existe qu'une seule issue, et pour sortir il faut posséder le code. L'un des prisonniers est l'organisateur de l'expérience. Il est le seul à connaître la combinaison. Mais pour débloquer la porte, il faut être deux, et deux seulement. Le but du jeu ? Éliminer les innocents pour rester avec le plus susceptible d'être un psychopathe. Quand la logique est inversée, les règles classiques du huis-clos ne tiennent plus, il faut protéger " le loup ". Jusqu'où iriez-vous pour récupérer le code sans devenir une cible ? Pour son premier roman, Julia Richard propose un thriller cruel où elle explore avec finesse la complexité des rapports humains. Un programme idéal pour satisfaire les pires dérives voyeuristes d'une société-spectacle.
En lisant le résumé de ce livre, j'ai tout de suite eu envie de le lire. Je suis une grande fan d'Agatha Christie et le premier livre que j'ai lu d'elle, c'est les Dix petits Nègres. Autant dire que l'histoire de Julia Richard me plaisait sans même l'avoir lue.
J'ai eu un peu de peine à rentrer dans l'histoire, je ne comprenais pas tout et surtout je n'avais pas fait attention à une page en particulier, une page qui change tout ! En effet, le livre est découpé en neuf parties, une pour chaque personnage et une dernière partie en plus. Ainsi, nous avons le point de vue de chacun des personnages même si certaines parties donnent plus de renseignements que d'autres.
L'histoire débute super bien (enfin bien pour moi pas pour les personnages, hein !), huit personnes sont enfermées dans une maison, l'objectif pour eux est de trouver quelle est la personne la plus susceptible d'être le " loup ", la personne qui les a enfermée. Et qui se trouve avec eux ! Ils se rendent vite compte que le seul moyen de s'échapper de la maison est de jouer le jeu. Les plans commencent à s'échafauder et les mensonges commencent.
Et nous aussi, lecteurs, nous commençons à nous poser des questions, lequel de ces personnages est le plus fou ? Qui aurait pu faire ça ? L'atmosphère est pesante et angoissante parce qu'on ne sait pas qui est le responsable. Les personnages essayent de s'analyser entre eux, mais ils ne sont pas super doués, pas de chance, ils ne nous aident pas beaucoup. Jusqu'à la fin, je n'ai pas réussi à découvrir qui était derrière tout ça et le premier problème dans cette histoire m'a éclaté à la figure... La fin ne donne pas clairement le coupable. Je n'ai absolument rien compris de la fin. Elle est maladroite et incompréhensible. Et ce n'est pas le seul problème de ce livre !
En effet, il y a un manque de soin flagrant. Soit c'est sûrement un problème de relecture de l'auteure soit ... je sais pas. Certains mots sont mal orthographiés : Slave pour salve... débouter pour déboutonner... et les expressions sont parfois changées, il faut mieux au lieu d'il vaut mieux ou encore le méchant petit canard au lieu du vilain petit canard. De petits détails qui m'ont bien fait rigoler mais question relecture du livre, c'est du zéro pointé ! Autres négligences, les tirets du dialogue qui, parfois, n'existent pas, à toi lecteur de savoir où ils sont. Et ne parlons pas des oublis de virgules... Bref, j'ai eu l'impression de lire un livre rédigé par une enfant ou, au mieux, une adolescente.
Les personnages ne sont pas assez travaillés, même si le point de vue change à chaque partie, j'ai eu l'impression d'être dans la tête d'un seul et même personnage. Quand la narration passait à un autre point de vue, je n'arrivais même pas à savoir si c'était un homme ou une femme qui parlait, je devais sans cesse revenir à la page qui annonçait le point de vue pour me dire " Ah oui, c'est elle qui parle ! "
En conclusion, l'histoire partait d'une très bonne idée, je ne l'ai lu que pour cette raison d'ailleurs, mais côté personnages et écriture, c'est un vrai désastre...
Reçu dans le cadre d'un partenariat avec Livraddict, merci aux éditions Luciférine pour l'envoi de ce livre.