Auteur: Xavier-Laurent petit
Edition: Casterman
Genre: jeunesse, science-fiction, dystopie
Parution: 2010
Pages: 138
Description: » – À vous entendre, on croirait que Suburba est une prison ! Vous n’avez pas tout ce qu’il faut peut-être ? Des cinémas, des salles de concert, des stades et je ne sais quoi encore… « . Réfugiés dans un monde souterrain depuis 2028 pour échapper aux grandes pollutions terrestres, les habitants de Suburba sont pour la plupart parfaitement adaptés à cette vie organisée pour eux. Certains pourtant s’interrogent: est-il vraiment impossible de retourner vivre à l’air libre ?
Voici une dystopie jeunesse, d’un auteur que j’ai pu rencontrer lors d’une conférence. J’avais un a priori un peu moyen déjà par la couverture qui n’est pas tellement à mon goût mais aussi par les illustrations à l’intérieur du livre (je ne sais même pas depuis combien de temps je n’avais pas lu de romans ne serait-ce qu’un peu illustré). Mais bon, finalement je me suis lancée!
Le côté dystopique est très bien posé, on ne peut pas le manquer. Un point qui m’a interpellé est qu’aujourd’hui les dystopies sont plutôt écrites à la première personne. Mais celle-ci est écrite à la troisième personne. Cela permet de se rendre compte des points de vue des différents camps, autant celui de la police que celui des rebelles. Cependant je me suis sentie moins impliquée que dans les dystopies à la première personne que j’ai l’habitude de lire. Sans doute car je n’ai pas vraiment réussi à m’identifier à un personnage.
Cependant l’histoire est plutôt pas mal et pour une fois dans les dystopies, il s’agît d’un one shot et non d’une saga (ce qui est relativement rare). Même si je n’ai pas été complètement emportée par ce roman, j’en ai apprécié la fin. Je n’ai pas passé un mauvais moment mais je ne le conseille pas forcément.
Retrouvez bientôt une chronique sur un roman du même auteur mais totalement différent que j’ai beaucoup plus apprécié.
Note: 5,5/10