Pour ma première lecture et participation au club des "68 premières fois", j'ai pu découvrir ce livre :
Détails :
Auteur : Evains Wêche
Nombre de pages : 192
Editions : Philippe Rey
Genre : Contemporain
Résumé :
Brasser la ville du matin au soir dans les bruits et les fureurs. Entre rêve américain et espoirs déçus, les voix se superposent et enflent la mémoire du pays perdu et du pays à venir. Une famille trébuche dans les corridors de la survie. Ne reste que ces rumeurs colportées de fenêtres en quartiers. Les rumeurs sont ce qui demeure quand les horizons sont absents. Le roman prend des allures de polar lorsque Babette, l'aînée de la famille, disparaît avec Monsieur Erickson, le riche commerçant à qui elle offre la fraîcheur de ses seize ans. Les brasseurs de la ville est un inventaire à l'haïtienne des questions sociales, idéologiques et économiques.
Mon avis :
Premier roman donc première découverte pour moi de l'auteur. J'ai débuté ma lecture en me disant que j'allais découvrir un pays, une culture, ce qui est bien sur le cas mais on ne découvre pas le côté luxueux du pays. Il s'agit ici plutôt du quotidien d'une famille pauvre. Bien sur la comparaison avec le monde "riche" se fait mais il est vraiment question dans ce livre des méthodes de survie d'une population sans cesse en danger. On ne peut être insensible à ce que dois faire la mère de famille pour permettre à sa tribu de vivre un minimum. Le patriarche aussi fait des sacrifices pour essayer d'apporter le pain quotidien. Jusqu'au jour où cela bascule ! La fille aînée se fait remarquer par un homme étranger mais riche, qui fera évidemment office de "Dieu" au départ... La vie s'apaise en apparence mais que reste t'il de la dignité humaine ? Que reste t'il de cette famille unie qui ne pourra connaître le bonheur de vivre tous ensemble sans avoir sur la conscience certains choix ? On assiste impuissant à des parcours de vies tellement inégaux, tellement injustes que par moment il m'a fallu sortir du livre pour réfléchir, penser et une fois de plus apprécier notre vie occidentale soit malgré tout bien plus positive que dans de nombreux autres endroits du monde... C'est un joli roman qui mérite sa place car il est instructif, dépaysant et bien écrit.
Détails :
Auteur : Evains Wêche
Nombre de pages : 192
Editions : Philippe Rey
Genre : Contemporain
Résumé :
Brasser la ville du matin au soir dans les bruits et les fureurs. Entre rêve américain et espoirs déçus, les voix se superposent et enflent la mémoire du pays perdu et du pays à venir. Une famille trébuche dans les corridors de la survie. Ne reste que ces rumeurs colportées de fenêtres en quartiers. Les rumeurs sont ce qui demeure quand les horizons sont absents. Le roman prend des allures de polar lorsque Babette, l'aînée de la famille, disparaît avec Monsieur Erickson, le riche commerçant à qui elle offre la fraîcheur de ses seize ans. Les brasseurs de la ville est un inventaire à l'haïtienne des questions sociales, idéologiques et économiques.
Mon avis :
Premier roman donc première découverte pour moi de l'auteur. J'ai débuté ma lecture en me disant que j'allais découvrir un pays, une culture, ce qui est bien sur le cas mais on ne découvre pas le côté luxueux du pays. Il s'agit ici plutôt du quotidien d'une famille pauvre. Bien sur la comparaison avec le monde "riche" se fait mais il est vraiment question dans ce livre des méthodes de survie d'une population sans cesse en danger. On ne peut être insensible à ce que dois faire la mère de famille pour permettre à sa tribu de vivre un minimum. Le patriarche aussi fait des sacrifices pour essayer d'apporter le pain quotidien. Jusqu'au jour où cela bascule ! La fille aînée se fait remarquer par un homme étranger mais riche, qui fera évidemment office de "Dieu" au départ... La vie s'apaise en apparence mais que reste t'il de la dignité humaine ? Que reste t'il de cette famille unie qui ne pourra connaître le bonheur de vivre tous ensemble sans avoir sur la conscience certains choix ? On assiste impuissant à des parcours de vies tellement inégaux, tellement injustes que par moment il m'a fallu sortir du livre pour réfléchir, penser et une fois de plus apprécier notre vie occidentale soit malgré tout bien plus positive que dans de nombreux autres endroits du monde... C'est un joli roman qui mérite sa place car il est instructif, dépaysant et bien écrit.