Chronique « Le voyage extraordinaire, tome 4 »

Public conseillé : Tout public,

Scénario de Denis-Pierre Filippi, dessin de Silvio Camboni,

Style : Récit intime
Paru aux éditions « Vent d’ouest », le 20 avril 2016, 48 pages, 13.90 euros,
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L’histoire

Grande-Bretagne 1927. Noémie et Emilien s’ennuient ferme depuis qu’ils sont de retour dans le manoir d’Alexander, le papa d’Emilien.
La rumeur court qu’ils vont bientôt devoir retourner dans leur pensionnat et ils en n’ont pas du tout envie. Noémie aimerait savoir où se trouvent ses parents, savoir ce qui les a poussé à faire partie du « Troisième Axe » et de trahir le père d’Emilien ? Ce dernier est encore plus mystérieux et replié sur lui même, depuis leur retour. De plus, la tante d’Emilien, Isabella, apporte une nouvelle étonnante…

Heureusement Térence, l’ancien assistant d’Alexander, malgré l’avis de ce dernier, vient les retrouver au manoir. Il a besoin d’eux pour élucider un nouveau mystère. Les voilà partis pour San Francisco !

A Alcatraz, les services secrets des Etats-Unis sont sur place, accompagnés du légendaire légendaire « Al Capone » et de sa nièce, Lucile. En possession d’un puzzle, Ils sont persuadés que seuls Noémie et Emilien pourront la reconstruire. Mais voilà il manque des pièces…

Lors d’une sortie en ville, ils sont enlevés par l’espionne allemande « Sigrid Von Meyer » qui détient l’original de la sphère. Elle leur propose de s’allier contre le « Troisième Axe ». Al Capone accepte, mais le voilà, lui aussi, trahi par un homme de main. Avant de fuir ce nouvel ennemi, les enfants ont juste le temps de monter la sphère qui leur indique un endroit où se rendre. Les voilà tous repartis pour une folle aventure à l’autre bout du monde…

Ce que j’en pense

Après avoir eu tant de plaisir à lire le premier cycle, je ne peux dire qu’une chose : la deuxième partie promet ! Elle démarre, de nouveau, sur les chapeaux de roues.

J’ai retrouvé tous les protagonistes (ou presque) des trois premiers tomes pour cette folle aventure. Nous restons dans le style «Uchronie» entre la deuxième guerre mondiale (dans ce volume ça se précise) et un monde digne des histoires de Jules Vernes. Ce mélange de mondes anciens et de la science fiction est absolument épatant.

J’apprécie tout particulièrement le mélange d’époques. Le décors m’emporte au début du siècle dernier, dans un style «Art nouveau» très floral. Cela se mélange avec l’ambiance lourde et sombre de la prohibition avec Al Capone. Après, je me retrouve en 39-45 et la section policière SS, pour finir en plein délire dans un monde rempli d’engins fantastiques et de robots…Quel voyage en une seule histoire !
Que l’on aime l’aventure, la S.F. ou les livres historiques, franchement on ne peut pas être déçu.

De plus, le dessin de Sylvio Camponi est absolument merveilleux. Je lis une première fois la bande dessinée pour m’imprégner de l’histoire et je recommmance juste pour le plaisir visuel.
J’ai découvert Camponi avec sa première série «Gargouille» qui mélange notre époque et le XVIIe siècle. En relisant cette série, j’ai pu me rendre compte à quel point son trait a évolué. Les décors étaient plus simples et moins détaillés. L’évolution est spectaculaire !
Allez, en attendant le tome cinq, on peut toujours relire les quatre premiers. Il y aura toujours quelque chose à découvrir…