Je remercie Emmanuelle et les éditions Payot pour leur confiance et l'envoi de ce livre en service presse.
Lorsque j'ai découvert ce témoignage sur internet, je savais qu'il fallait que je le lise, je savais qu'il allait me faire du bien.
Pour la petite histoire je suis moi-même passé par tous les régimes possibles et imaginables un peu comme Chloé nous le confie dans son livre. A la recherche du corps parfait. Mais c'est quoi un corps parfait en fait ? Qui peut se permettre d'établir des critères pour définir comment les femmes doivent être pour se sentir bien dans leur peau ?
Dans ce témoignage, Chloé va se confier à nous, son combat contre les kilos, sa façon de se voir, sa façon de ne pas accepter son corps...Des années de privations pour ressembler à toutes ces filles dans les magazines...Et pour quoi au final ? Sa relation avec la nourriture et son corps, un enfer au quotidien.
Jusqu'au jour où elle a réussi à prendre "LA" décision, celle de s'accepter. La décision de renouer non seulement avec la nourriture mais aussi avec cette femme qu'elle est au fond d'elle...Et tout simplement apprendre à s'aimer.
Un témoignage qui m'a fait beaucoup de bien, d'une part qui met en avant la dangerosité de tous les régimes à la mode qui ne sont ni bon pour la santé, ni bon pour votre porte monnaie. Mais qui nous montre la nécessite de se réconcilier avec soi même mais aussi avec les autres qui nous entourent. De voir leur regard différemment.
La minceur, une névrose qui m'a longtemps pourri la vie, comme Chloé, j'ai tout essayé par manque de confiance en moi, par peur de perdre l'amour de ma vie parce que je ne ressemblais pas à toutes ces beautés filiformes que l'on voit sur tous les écrans. Après de nombreux régimes qui se sont tous soldés par des échecs j'ai moi-même laissé tomber les régimes, après est-ce que je m'accepte telle que je suis ? Parfois oui et parfois non.
Dans ce témoignage, Chloé se livre sans détour, elle n'ômet rien. Elle est nature, je n'ai eu aucun mal à m'identifier à elle, parce que ce que j'ai lu j'ai eu l'impression que j'aurais pu l'écrire, je me suis sentie très proche de Chloé et ce qui est réconfortant c'est de se dire que l'on est pas seule à avoir vécu une situation si difficile à gérer au quotidien.
Peut importe que vous vouliez perdre du poids, que vous soyez grande ou petite, mince ou ronde, je conseille ce livre à n'importe quelle femme qui cherche à reprendre confiance en elle, à toutes les femmes qui aimeraient s'aimer tout simplement. Chloé met en avant des choses importantes de la vie des femmes, avec un message résolument positif.
Je suis vraiment ravie d'avoir pu lire ce témoignage. Ma nouvelle bible, mon nouveau livre de chevet, lorsque j'aurais des petits coups de pompe je sais déjà que je penserais à Chloé.
Stop au diktat de la minceur, l'important c'est d'être bien dans son corps et dans sa tête. Chloé Hollings" title="Fuck les régimes > Chloé Hollings" /> Chloé Hollings" title="Fuck les régimes > Chloé Hollings" />Eh bien, soit ! Moi, ça me soulageait d'essayer de maigrir. Et en plus, ça commençait toujours par bien fonctionner. Le bonheur ! La Minceur pour moi, c'était plus qu'un caprice accessoire. C'était une promesse. Celle d'une vie meilleure. Plus mince, j'étais convaincue que je serais plus attirante, bien entourée, je plairais aux hommes, j'aurais confiance en moi, j'aurais du succès, une belle vie, je serais drôle et brillante, bien habillée, couverte d'amants, et (plus important peut-être) pourrais sans peine me montrer en bikini l'été. La Minceur était un package sur lequel s'inscrivait la mention : digne d'être aimée.
Etre grosse, c'était l'inverse. Honteux. Mes courbes superflues me redéfinissaient tout entière. Elles protestaient que je ne valais rien. Que j'étais faible, fragile, fainéante. Les exposer, c'était comme découvrir mon plus secret et vilain défaut à la une des journaux. J'en étais terrifiée.
Arrêter les régimes.
Cette résolution allait contre tout ce que j'avais appris, tout ce en quoi j'avais cru : un fonctionnement généralisé, qui avait été celui de ma mère, de ma grand-mère, de tant de femmes avant elles? Je n'avais aucun mérite à prendre un telle décision, je n'avais simplement plus d'autre choix. "J'en peux plus, j'arrête" : c'était une démission.
Ce que je voulais arrêter, c'était de souffrir pour rien, de lutter contre moi, contre mon corps, et trouver la paix, m'accepter, m'aimer, à jamais, telle que j'étais. Tel était mon objectif. Ne plus me mutiler. Ne plus bousculer mes frontières personnelles au nom d'une image préconçue qui ne m'appartenait pas.