L’enfant et le masque de fer

Par Entre Les Pages @EntreLesPages

« Quelque part en Bretagne sous le règne de Louis XIV », Marie-Anne vit avec sa mère dans un château. Elles ont tout ce qui leur faut et l’enfant reçoit une bonne éducation. Mais voilà, elles sont loin de tout, loin de la vie. Et cela frustre Marie-Anne qui préférerait pouvoir découvrir le monde. Régulièrement, Marie-Anne reçoit la visite chaleureuse de Charles de Batz Castelmore, alias d’Artagnan. Quand elle se retrouve orpheline, c’est lui qui se charge de l’emmener dans un couvent où il fait tout ce qu’il peut pour améliorer son quotidien. Là-bas, la jeune fille cache une lettre que sa mère, sur son lit de mort, lui a dit de ne lire qu’au moment de son quinzième anniversaire. A l’intérieur, se cache sûrement la raison pour laquelle elle a été tenue à l’écart du monde depuis sa naissance.

Jusqu’à l’âge de quinze ans, donc, Marie-Anne doit faire avec un quotidien très strict et ennuyeux. Heureusement, elle s’est fait une grande amie : Apolline grâce à laquelle les journées sont plus entraînantes. Quand d’Artagnan vient la rechercher, c’est pour l’emmener à la cour. Marie-Anne va assister à la première représentation du Bourgeois Gentilhomme et même rencontrer le Roi-Soleil en personne pour quelques révélations. C’est à peu près tout ce qu’il se passe dans L’enfant et le masque de fer. Un livre qui aurait pu être un grand roman d’aventure (même totalement improbable !). Un livre qui se contente malheureusement de 130 pages un peu longuettes et sans grand mystère (tout est dans le titre!). La vie au couvent n’est pas inintéressante, les références mythologiques non plus. Il est agréable d’assister à la découverte du chocolat chaud, d’entendre parler du café, d’assister à la pièce de Molière et d’apprendre certaines règles de l’étiquette sous le règne de Louis XIV. Mais l’idée de départ, qui faisait rêver à bien des choses, semble un peu loin. Ou tomber un peu à l’eau. Sans que la lecture soit désagréable, elle est en fait sans grand intérêt. Ce n’est pas bien grave, bien sûr. Seulement décevant en fonction des attentes.


Présentation de l’éditeur :

« Ma très chère fille, il y a des vérités que vous devez connaître. J’ai dû promettre de ne jamais vous parler de la forteresse où nous étions emprisonnées. Ni du maque de fer. J’ai tenu cette promesse toute ma vie. Il vous appartiendra à vous aussi de garder ce secret ». Le jour de ses quinze ans, Marie-Anne peut enfin lire la lettre confiée par sa mère des années auparavant. Et ce même jour, d’Artagnan vient la sortir de l’austère couvent où elle était enfermée… Quand le roman historique croise la légende…