Helen Grace, tome 1.
Thriller.
Exemplaire publié en 2015,
aux éditions Les Escales,
Collection Noires.
368 pages.
Deux jeunes gens sont enlevés et séquestrés au fond d'une piscine vide dont il est impossible de s'échapper. À côté d'eux, un pistolet chargé d'une unique balle et un téléphone portable avec suffisamment de batterie pour délivrer un terrible message : «Vous devez tuer pour vivre.» Les jours passent, la faim et la soif s'intensifient, l'angoisse monte. Jusqu'à l'issue fatale.
Les enlèvements se répètent. Ce sont les crimes les plus pervers auxquels le commandant Helen Grace ait été confrontée. Si elle n'avait pas parlé avec les survivants traumatisés, elle ne pourrait pas y croire.
Helen connaît les côtés sombres de la nature humaine, y compris la sienne ; pourtant, cette affaire et ces victimes apparemment sans lien entre elles la laissent perplexe.
Rien ne sera plus terrifiant que la vérité.
Encore une fois, le résumé me faisait de l’œil... Promis, j'arrête de lire les 4ème de couverture !
Le schéma narratif de ce thriller est classique : on alterne points de vue des enquêteurs, des victimes et du serial-killer. Les chapitres sont très courts, donnant un bon rythme à la lecture.
Je n'ai pas du tout accroché au personnage principal, Helen : sa personnalité de femme flic aux faiblesses inavouables me laisse indifférente, c'est déjà-vu et ça ne m'intéresse pas spécialement.
J'ai été déçue de voir que les personnages secondaires n'étaient, eux, pas du tout exploités. Ils servent uniquement de faire-valoir à Helen alors qu'ils m'ont beaucoup plus touché, notamment Mark.
On en revient malheureusement toujours au même problème : le résumé de l'éditeur qui fausse complètement notre jugement avant d'avoir commencer le roman. Je m'attendais à toute autre chose. Finalement, on suit un thriller basique avec un meurtre, des indices et une enquête... J'aurais aimé avoir beaucoup plus de passages sur les victimes et le côté psychologique de la séquestration et du choix imposé par le coupable. Seuls les derniers instants nous sont dévoilés à chaque fois et je trouve ça dommage (et assez répétitif du coup...).
La révélation concernant l'identité du coupable m'a surprise mais cela reste, encore une fois, du déjà-vu.
Le dénouement est trop rapide à mon goût : je veux bien accepter une fin ouverte pour amener le second tome mais là, tout se finit de façon trop abrupte.
Je pense tout de même lire la suite, Il court, il court, le furet..., justement pour en savoir un peu plus sur le devenir des personnages après l'arrestation.
En bref, c'est une bonne lecture si on n'en attend rien de particulier. Ce thriller de M.J. Arlidge ne révolutionne pas le genre, loin de là, et c'est dommage vu le potentiel de base qui me faisait saliver.
Ce roman a été lu à l'occasion de la lecture commune organisée sur le groupe Pour un thriller avec moi.
Il me permet de participer au challenge gourmand #5, l'eau : «Ca ne la dérangeait pas : ce qu'elle voulait par dessus tout, ce dont elle avait besoin, c'était d'eau.»
Pour aller plus loin : La bibliographie de l'auteur