Synopsis :
 » Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l’école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contacte ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t’écraserai. »

Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver leur liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.

Edition : Pocket Jeunesse

Thème : Fantasy, Young adult

Note :  

Mon avis : J’ai énormément entendu parler de Une Braise sous la Cendre et je l’ai rapidement acheté. Mais il est malheureusement resté quelques mois dans ma PAL et je ne sais pas si je dois être fière d’avoir attendu de le lire, pour patienter le moins longtemps possible jusqu’au tome 2, ou me sentir complètement idiote d’avoir mis du temps à ouvrir cette pépite.
Une Braise sous la Cendre porte superbement bien son nom. Si, le début est haut en couleur et nous plonge immédiatement dans ce monde sans merci, la suite ne fait qu’aller crescendo, telle une braise prenant feu sous la cendre.
Nous suivons, à tout de rôle, Laia, une jeune fille de 16 ans qui a vu son monde s’écrouler sous ses yeux, et Elias, un Martial, un soldat d’élite qui ne rêve que de sa liberté. Chacun à leur façon, ils nous apportent des éléments sur l’histoire, sur le monde dans lequel ils vivent, comment il est devenu ce qu’il est aujourd’hui. Chacun doit faire preuve de force et de courage pour avancer car la vie à Blackcliff est tout sauf rose.
Réduite au rang d’esclave, Laia doit faire de son mieux pour survivre car ce n’est pas seulement sa vie qui est en jeu.
Meilleur soldat de Blackcliff, Elias doit fermé les yeux sur la violence qui le révolte de plus en plus. Il est un Mask, un soldat censé être sans pitié et, s’il veut retrouver la liberté qu’il lui a été enlevé, il doit tout faire pour que personne ne remarque qu’il ne supporte plus cette vie là.
Mais la Commandante, redoutable chef de Blackcliff, règne en maître sur l’école et il n’est pas aisé de la berner.

Dès les premières pages, l’auteur nous plonge dans le chaos et la violence du monde de Laia et Elias. Sa plume est fluide, même si j’ai eu un peu de mal à m’habituer au dialogues : contrairement aux autres bouquins que j’ai pu lire, le début d’une parole n’est pas indiquée par un tiret (-), mais par des guillemets (« ). Il m’était, au début, difficile de bien me repérer, mais au fil des pages, ce n’était plus du tout dérangeant.
Tout au long de l’histoire, l’auteur nous apporte de nouvelles informations sur le monde de nos héros, ce qui permet de mieux comprendre, que si elle nous expliquait tout dès le début.

Une Braise sous la Cendre est un roman où se mêlent chaos, violence, haine, trahison, magie, mais aussi amour, amitié, sens de l’honneur et, même s’il est très furtif, quelques moments d’espoir et de joie.

Pourquoi faut-il attendre si longtemps avant le second tome ???!

Citation :
 » « Ah. » Le garçon sourit. « Le roux. C’est ton… mari ?
– Quoi ? Non !
– Ton fiancé ?
– Non. Il n’est…
– Ton amant ? » Le garçon lève un sourcil de manière suggestive.
Je rougis. « C’est un ami.
– Alors pourquoi t’inquiéter ? » «