Je vous avais annoncé une déception pour cette semaine ... et bien nous y voilà.
Il y a autour de ce roman un réel engouement sur les blogs, et, comme d'autres, je me suis emballée par tous ces avis dithyrambiques, notamment celui de Pretty Books .
C'est donc les yeux fermés que je me suis précipitée en librairie, et que j'en suis revenue le bouquin sous le bras, me jetant sur les premières lignes.
Rebelote pour les avis élogieux
Il est très difficile de parler de ce roman sans en dévoiler l'intrigue. Au début, on a la sensation que l'auteur nous balade, on croit deviner des choses, on en est pas sûrs et on se demande où l'on va. Puis, au bout d'une centaine de pages, la révélation, tout s'éclaire (même si, pour une fois, j'avais deviné).
C'est une chronique un peu difficile à écrire, je ne sais par quel bout la prendre, car sans révéler de "truc", je ne peux rien dire. On suit l'enfance, l'adolescence, la vie de jeune adulte de Rosemary, son passé qui la hante, sa recherche de son frère, et puis, "le truc", la particularité de cette famille (je vous intrigue, là, non ?). Harlow, personnage un peu déjanté, vient mettre un peu la pagaille (et un peu de peps) dans tout ça, pour finalement s'évaporer dans la nature (et c'est bien dommage).
J'ai fini le roman, mais il m'a ennuyée, et ça, je ne m'y attendais pas. Peut-être, après avoir lu tous ces billets "torrents de larmes", m'en étais-je fait une idée trop parfaite ?
Je m'attendais à être emportée, et au final, rien ne m'a touchée, ni l'héroïne, ni son combat, ni l'écriture de l'auteur, ... rien de rien.
Et ça, c'est une sacrée déception ...
"Nos années sauvages", Karen Joy Fowler, Le Cherche-midi, 2016