En quelques jours, Dan vient de perdre son job et sa copine. Cerise sur le gâteau : cette dernière lui laisse Doggo, le plus affreux chien que la terre ait porté. C'est sûr, la dépression est proche. À moins que... Car Dan ne le sait pas encore, mais Doggo est la clé d'une nouvelle vie. Fable pleine d'esprit, aussi drôle qu'émouvante, En attendant Doggo est un feel-good book irrésistible, à la croisée de Marley et moi, Bridget Jones et David Nicholls.
" Je te quitte. Je te confie le chien. Et surtout ne touche pas à ma petite soeur. " Tel est en substance le contenu de la lettre que Clara vient de laisser à Dan, mettant fin à quatre années de vie commune. Une claque pour le jeune homme : sans boulot, sans copine, comment maintenir sa vie en équilibre ? Et, surtout, que faire de ce chien dont Clara s'était entichée quelques semaines plus tôt ?
Alors qu'il s'apprête à confier l'affreux toutou, mi-Pékinois, mi-épagneul, aux bons soins de la SPA, Dan est soudain pris d'angoisse lorsque la véto lui propose de le castrer. Hors de question de sacrifier la virilité du pauvre animal ! Dan assumera donc ce nouveau compagnon à poils.
Et Doggo a plein d'atouts. À commencer par un immense capital sympathie qui se vérifie dans la nouvelle agence de pub où Dan vient d'être recruté. Doggo devient rapidement la mascotte du bureau. Et séduit même la jolie Edith... Au grand dam de Tristan, l'ambitieux collègue et amant de la belle, bien décidé à étouffer dans l'oeuf cette complicité.
Nouveau job, nouvel amour... Et si la tornade Doggo se révélait le plus inattendu des porte-bonheur ?
Je remercie Claire et les éditions Belfond pour leur confiance et l'envoi de ce roman en service presse.
En attendant Doggo est un roman que l'on appelle Feel Good. Un roman qui fait du bien, qui fait voir la vie en couleur.
Dan, traverse une période difficile de sa vie, il perd son emploi, sa copine le quitte et qui plus est lui laisse le chien sur les bras. Dan ne sait pas du tout ce qu'il va faire de Doggo, ce chien qui ne l'apprécie pas spécialement...La cohabitation s'annonce compliquée.
Mais leur point commun va les rapprocher. Dan et Doggo sont seuls l'un pour l'autre. Alors pourquoi ne pas se rendre la vie plus belle. C'est le début d'une nouvelle vie pour eux deux. Nouveau Job, nouvelle rencontre et le début d'une intense complicité entre Dan et Doggo.
En attendant Doggo est un roman qui m'a fait du bien, qui m'a donné un moral d'acier. Mark Mills mise tout sur la simplicité d'être heureux et de voir la vie du bon côté. Dan aurait pu sombrer dans la dépression avec tout ce qu'il a traversé dans sa vie mais non au contraire grâce à sa relation avec Doggo il reprend sa vie en main.
J'ai adoré le personnage de Dan, un homme vraiment gentil, calme, équilibré qui évolue dans le milieu de la pub où tous les coups bas sont permis mais encore à ce niveau il a une attitude exemplaire, il est réfléchi et ne cherche pas à nuire à son entourage pour réussir. Le personnage d'Edie, sa collègue est super agréable, une femme discrète et pleine de charme, leur duo m'a fait passer un très bon moment.
Mais parlons du personnage star de ce roman : Doggo ! Ce chien au physique si ingrat, oui Doggo ne gagnera pas le premier prix de beauté au concours canin c'est certain mais quel charisme. Cette petite boule de poil égaye la journée de toutes les personnes qu'il croise. L'évolution de sa relation avec Dan est attendrissante, ils vont apprendre à se connaître et à vivre ensemble. Doggo est terriblement intelligent et ressent le désespoir de son maître et l'accompagne au mieux vers le bonheur.
La plume de Mark Mills distille du bonheur page après page, un style british très sympathique. Tout au long du roman, l'humour est présent, j'ai eu le sourire à plusieurs reprises. J'ai surtout aimé le message positif que l'auteur a voulu nous transmettre. La vie est faite de haut et de bas mais ne jamais perdre de vue le bonheur, l'espoir d'une vie meilleure. Il met en avant aussi les belles relations qu'un maître puisse avoir avec son animal de compagnie.
En bref, je recommande ce roman à tous les lecteurs, une de ces lectures qui vous donne le sourire, qui transmet un message résolument positif. Du bonheur, n'hésitez pas !On ne peut guère faire plus différent d'un bouvier bernois que Doggo. C'est même l'exact opposé. Il est minuscule, blanc, et pratiquement dépourvu de poils. Je dis pratiquement, parce qu'il y a quand même quelques touffes par-ci par-là, des épis anarchiques comme du gazon mal tondu. Une longue bande hirsute habille un peu sa colonne vertébrale et s'en va s'achever en un maigre toupet au bout de son tronçon de queue. L'arrière de ses pattes avant en revanche est couvert de bouclettes serrées - ni brunes ni jaunes, plutôt entre les deux - laissant subodorer une vague ascendance épagneule, tout comme les trois petites boucles de sa frange de la même couleur ("jaune pipi" peut-être ?). Le museau, lui, n'a rien à voir avec celui d'un épagneul. Il est trop écrasé, trop carlinesque. Du coup, ça lui donne un petit côté oriental, un peu pékinois. Non, Doggo échappe à toutes les classifications. On dirait une bête qui aurait foncé la tête la première dans un mur de brique et qui aurait ensuite décliné toute proposition de chirurgie réparatrice. Ses paupières tombantes d'insomniaque font penser à un chien de Saint-Hubert, mais le regard est vif et éveillé, quoique fixe pour l'instant... et dirigé droit sur moi avec une attention froide et calculatrice.