Chronique : Roland est mort - Nicolas Robin (Anne Carrière)

Par Frédéric Fontès 4decouv @Fredo_Fontes

Roland est mort. Dans son court roman de 185 pages, l'auteur ouvre pour nous une petite boite de gourmandises.
En tournant les dernières pages, je suis pris d'une compassion judéo-chrétienne complètement folle, et me décide d'en faire un billet de lecture.
À la manière d'un Philippe Delerm, Nicolas Robin souligne ces malicieuses petites choses douces et amères qui tourbillonnent dans nos vies. Et surtout dans la vie de ce "jeune" héros quarantenaire légèrement bedonnant... Oui, ça me fait penser à quelqu'un...
Comme lui au fil des pages, je me gratte la barbe, je m'aplatis les cheveux de la paume de la main. Et je m'interroge sur les surprises que nous réserve parfois le destin.
Penchez-vous sur cette tranche de vie qui saura colorer vos joues et faire briller vos yeux, c'est la lecture idéale pour accueillir le retour des beaux jours !
Roland est mort est disponible aux éditions Anne Carrière. 
Présentation de l'éditeur :
Roland est mort. Les sapeurs-pompiers l'ont retrouvé la tête dans la gamelle du chien. Ils viennent enlever le corps et se débarrassent du caniche en le confiant à son voisin de palier, un homme proche de la quarantaine, au chômage, très seul. Roland est mort depuis une semaine. Son voisin ne le connaissait pas vraiment, mais il aurait dû s'en douter : il n'entendait plus les chansons de Mireille Mathieu, derrière le mur. II écope du chien, puis de l'urne contenant les cendres du défunt. Que faire de ce lourd héritage chargé de poils et de céramique ? Le voisin va tout tenter pour s'en débarrasser, mais en a-t-il vraiment envie ?
Frédéric Fontès, www.4decouv.com