Éditions 10/18 (2013) – 541 pages
Mot de l’éditeur :
À Edgecombe Saint Mary, en plein cœur de la campagne anglaise, amour courtois et tasse de thé sont de rigueur ! Mais quand un flegmatique major s’amourache d’une modeste Pakistanaise, les langues se délient et les collets montés frémissent… Confrontés aux préjugés des villageois, où le racisme ordinaire sévit tout autant dans les soirées privées que sur les bancs de messe, les obstacles pour leur amour seront nombreux…
Mon avis :
Le major Pettigrew, veuf et retraité de l’armée britannique demeure au cœur de la campagne anglaise, à Edgecombe Saint Mary, où il vit paisiblement de lecture et de thé. Mais quand il apprend le décès de son frère Bertie, sa solitude le pèse et ce n’est pas son fils Roger qui va pouvoir combler ce manque, ni même ses amis du golf. C’est madame Ali, petite commerçante d’origine pakistanaise, veuve elle aussi, qui va lui redonner goût à la vie, grâce à leur passion en commun pour la lecture, et plus particulièrement pour Kipling. Ainsi, ils vont devoir faire face aux jugements racistes des habitants et de leur famille.
« La dernière conquête du major Pettigrew » est un roman délicieux au rythme assez lent, nous permettant de cette manière d’avoir vraiment les portraits des protagonistes parfaitement détaillés. Du coup, on s’attache toute de suite à notre héros, qui est un parfait gentleman à l’humour cinglant et à madame Ali, qui est une femme douce et rayonnante. Roger, quant à lui se donne l’image de quelqu’un d’hautain, et donc j’ai apprécié les passages où son père ne se laissait pas mener par lui.
Aussi, ce qui m’a beaucoup plus dans cette lecture, c’est le côté très british qui en ressort, tant dans la manière des personnages que dans l’ambiance dans laquelle se déroule le récit. Du coup, le lecteur est vraiment transporté dans la campagne anglaise avec ses traditions.
En conclusion, c’est un roman savoureux dont on accompagne sa lecture avec une tasse de thé !
Le respect, les jeunes gens le réclament toujours, au lieu de tâcher de le mériter.
Les surnoms ne collent qu’à la peau des gens qui le veulent bien.
Il est tellement plus facile de dire aux autres comment faire leur travail au lieu de remédier à ses propres défauts.
Ce livre a fait l’objet d’une lecture commune avec Entre les Pages dont je vous invite à lire son avis ICI