Ancien reporter de guerre, Bertie meurt lors d'un séjour à Baden-Baden. A l'entrée de l'autre monde l'attend Edna, la seule femme qu'il ait épousée et qui est décédée vingt ans auparavant, avec laquelle il revisionne sa vie en une suite de souvenirs marquants afin de s'en délester à jamais.
Sido, sa jeune soeur qu'il considère comme sa fille, vit à Liège dans une maison collective peuplée de personnages étonnants. Elle entreprend seule un long voyage pour aller reconnaître le corps à la morgue et se débat ensuite avec d'invraisemblables formalités, face à des fonctionnaires obtus, pour obtenir de rapatrier le corps, tandis que dans la maison collective surviennent toutes sortes d'événements tantôt navrants, tantôt exaltants, et qu'au journal télévisé le nombre des morts s'accroît sans cesse au gré des attentats, des actes terroristes, des cyclones et des guerres qui n'en finissent pas.
Myette Ronday" title="Les morts sont devenus encombrants > Myette Ronday" />Un mélange réel/imaginaire écrit avec humour et où se mêlent l'ésotérisme avec une pointe de philosophie.
L'histoire peut par moment paraître surprenante, en d'autres moments tellement vraie, encore en d'autres moments totalement loufoque. Ce mélange étonnant nous donne au final une histoire très plaisante à lire.
Bien que l'auteure ne nous en donne pas la réponse, on en revient à se poser la question de savoir si il y a quelque chose après, si la mort est en fait un nouveau début et non une fin.
Si le fait de subir un deuil est en soi relativement triste, n'est-ce pas le moment également de faire un bilan sur notre propre vie ? Ce qui n'est pas simple je le conçois, lorsque l'on doit faire nos adieux à un être cher on a autre chose à penser qu'à sa propre personne.
Au final, cela nous donne une histoire décalée qui sort du lot de par sa singularité, on prend plaisir à la lire et à découvrir la plume de l'auteure.
Une auteure que je vous conseille de découvrir si vous ne la connaissez pas. Moi, eh bien j'ai bien envie de la découvrir dans une autre histoire.
Merci à Myette pour ce service presse, et surtout pour sa patience.