Une des raisons pour laquelle The Last of Us fonctionne bien et se laisse lire avec plaisir, c'est la partie graphique, simple, mais expressive. Nous sommes à la frontière du manga et du comic-book américain, avec une manière très communicative de faire ressentir les tourments et les impressions des personnages, et principalement de Ellie, qui tente de se dissimuler derrière une carapace de petite dure ne manquant pas de se fendre à de nombreuses reprises. Faith Erin Hicks joue d'ailleurs sur cette dualité, avec les héroïnes, cette nécessité vues les circonstances de se protéger avec une écorce froide et nonchalante, qui ne fait que trahir une enfance blessée et des doutes plein la tête.
Cet album est donc la préquelle du jeu éponyme, développé par Naughty Dog Games pour Playstation 3. Il faut noter que la sortie papier a précédé aux States (chez Dark Horse) celle du jeu, donc il fallait absolument être en mesure de présenter un produit qui tienne la route, sous peine de ne pas séduire les lecteurs, et de faire de la mauvaise publicité pour ce qui devait suivre. Bien sur, en faisant de deux adolescentes les personnages principaux de son histoire, Neil Druckmann opère une mixture très tendance entre Hungers Games et The Walking Dead, mais parvient à en extraire un charme innocent qui devrait facilement fonctionner sur un coeur de cible de 10-18 ans, un peu moins avec les lecteurs au long cours qui resteront assurément sur leur faim. Il faut faire preuve d'un peu de persévérance, et ne pas arrêter après un premier épisode trop énigmatique et allusif, pour tout appréhender et apprécier cet album qui sans roulement de tambours et trompettes, séduit par sa simplicité et sa linéarité.A lire aussi : Une apocalypse zombie? Des zombies présidents et Deadpool?
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