Résumé :
Dans une supérette de quartier, quelques clients font leur course, un jour comme tant d'autres. Parmi eux une jeune maman qui a laissé son fils de trois ans seul à la maison devant un dessin animé. Seulement quelques minutes le temps d'acheter ce qui manquait pour son repas.
Parmi eux, un couple adultère, parmi eux une vieille dame et son aide familiale, un caissier qui attend de savoir s'il va être papa, une mère en conflit avec son adolescent...
Des gens normaux, sans histoire, ou presque.
Et puis un junkie qui, à cause du manque, pousse la porte du magasin, armé et cagoulé pour récupérer quelques dizaines d'euros. Mais quand le braquage tourne mal et que, dans un mouvement de panique, les rôles s'inversent, la vie de ces hommes et femmes sans histoire bascule dans l'horreur.
Dès lors, entre victimes et bourreaux, la frontière est mince. Si mince...
Mon avis :
Ho didonc, ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas lu Barbara Abel. Elle m'avait tellement manqué.
C'est donc folle de joie que j'ai sauté à pieds joints dans cette lecture. En plus le résumé donne terriblement envie.
L'histoire commence avec un drogué en manque, Joachim. Il est seul, désespéré, sans thunes, et a besoin de sa dose. Au bord du gouffre, il se résigne. Il n'a pas 36 possibilités, il va braquer la petite supérette de quartier.
A son arrivée, quelques clients. Ce n'est pas la grande cohue mais il faut faire attention, être sûr de soi.
Alors, Joachim prend son souffle et braque la caisse. Panique générale. Les quelques clients sont devenus des otages. Le braqueur n'a plus rien à perdre mais n'a rien prévu.
Et puis, après la détresse, l'angoisse, l'attente, tout bascule. Entre les drames, on voit le bout du tunnel, on va s'en sortir. Les rôles s'inversent. Les gentils deviennent méchants, les langues se délient, les caractères s'affirment.
Le livre se découpe en chapitres concentrés tour à tour sur chacun des personnages de l'histoire, même les secondaires. On apprend les noms, les situations, la vie de ces gens. Et pour certains, le passé. Un passé sombre, pas très glorieux ou au contraire admirable. On connaît ces personnages, on réagit, on se prend d'affection pour eux. On finit par en aimer, même (je ne vous dirais pas qui).
L'histoire de ce roman est une très bonne idée. Creuser, gratter la belle surface pour voir la crasse que les gens tentent de cacher pour sauver les apparences, connaître les épreuves de la vie pour comprendre le présent.
Les personnages sont tous très intéressants. Tous différents mais finalement tous pareils. Les caractères, les vies sont très bien amené.e.s.
Mais je n'ai pas été hyper emballée. Enfin, pas assez à mon goût. Il a fallut que j'attende plus de la moitié de ma lecture pour être à fond dedans, captivée. La première moitié se lit facilement mais ne captive pas, je n'ai pas fini un chapitre en me disant "holala non je dois continuer pour savoir ce qui va absolument se passer, je peux pas arrêter maintenant !".
Il n'y a que les 100 dernières pages à peu près qui ont valu le coup selon moi. Là ça a commencé à être intéressant, à donner envie d'aller plus loin, ça étonne, ça fascine, ça devient génial.
Une lecture en demi-teinte pour moi, avec un grand dommage...
Dans une supérette de quartier, quelques clients font leur course, un jour comme tant d'autres. Parmi eux une jeune maman qui a laissé son fils de trois ans seul à la maison devant un dessin animé. Seulement quelques minutes le temps d'acheter ce qui manquait pour son repas.
Parmi eux, un couple adultère, parmi eux une vieille dame et son aide familiale, un caissier qui attend de savoir s'il va être papa, une mère en conflit avec son adolescent...
Des gens normaux, sans histoire, ou presque.
Et puis un junkie qui, à cause du manque, pousse la porte du magasin, armé et cagoulé pour récupérer quelques dizaines d'euros. Mais quand le braquage tourne mal et que, dans un mouvement de panique, les rôles s'inversent, la vie de ces hommes et femmes sans histoire bascule dans l'horreur.
Dès lors, entre victimes et bourreaux, la frontière est mince. Si mince...
Mon avis :
Ho didonc, ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas lu Barbara Abel. Elle m'avait tellement manqué.
C'est donc folle de joie que j'ai sauté à pieds joints dans cette lecture. En plus le résumé donne terriblement envie.
L'histoire commence avec un drogué en manque, Joachim. Il est seul, désespéré, sans thunes, et a besoin de sa dose. Au bord du gouffre, il se résigne. Il n'a pas 36 possibilités, il va braquer la petite supérette de quartier.
A son arrivée, quelques clients. Ce n'est pas la grande cohue mais il faut faire attention, être sûr de soi.
Alors, Joachim prend son souffle et braque la caisse. Panique générale. Les quelques clients sont devenus des otages. Le braqueur n'a plus rien à perdre mais n'a rien prévu.
Et puis, après la détresse, l'angoisse, l'attente, tout bascule. Entre les drames, on voit le bout du tunnel, on va s'en sortir. Les rôles s'inversent. Les gentils deviennent méchants, les langues se délient, les caractères s'affirment.
Le livre se découpe en chapitres concentrés tour à tour sur chacun des personnages de l'histoire, même les secondaires. On apprend les noms, les situations, la vie de ces gens. Et pour certains, le passé. Un passé sombre, pas très glorieux ou au contraire admirable. On connaît ces personnages, on réagit, on se prend d'affection pour eux. On finit par en aimer, même (je ne vous dirais pas qui).
L'histoire de ce roman est une très bonne idée. Creuser, gratter la belle surface pour voir la crasse que les gens tentent de cacher pour sauver les apparences, connaître les épreuves de la vie pour comprendre le présent.
Les personnages sont tous très intéressants. Tous différents mais finalement tous pareils. Les caractères, les vies sont très bien amené.e.s.
Mais je n'ai pas été hyper emballée. Enfin, pas assez à mon goût. Il a fallut que j'attende plus de la moitié de ma lecture pour être à fond dedans, captivée. La première moitié se lit facilement mais ne captive pas, je n'ai pas fini un chapitre en me disant "holala non je dois continuer pour savoir ce qui va absolument se passer, je peux pas arrêter maintenant !".
Il n'y a que les 100 dernières pages à peu près qui ont valu le coup selon moi. Là ça a commencé à être intéressant, à donner envie d'aller plus loin, ça étonne, ça fascine, ça devient génial.
Une lecture en demi-teinte pour moi, avec un grand dommage...