Il ne doit en rester qu'un.
Vingt ans après la Sélection d'America Singer, et malgré l'abolition des castes, la famille royale d'Illeá doit à nouveau faire face au mécontentement du peuple : l'heure est venue de lancer une nouvelle Sélection.
Sa mère à l'article de la mort, son père dévasté, il est temps pour la princesse Eadlyn de passer à la vitesse supérieure dans le processus de la Sélection. Encore novice aux jeux de l'amour et du pouvoir, détestée par une partie de l'opinion publique, elle doit pourtant choisir au plus vite son Élite de six prétendants.
Devenir femme, épouse et reine en l'espace de quelques semaines, telle est la lourde tâche qui repose sur les épaules de la princesse. Mais le coeur peut se révéler un précieux allié, pour qui sait l'écouter...
Je suis une fan de la première heure de la Sélection malheureusement, si j'ai d'abord été contente de retrouver quelques personnages des tomes précédents, j'ai ensuite été déçue par la tournure des événements de ce cinquième tome.
Durant les 300 pages que fait le bouquin, il ne se passe quasiment rien. Eadlyn se comporte comme auparavant, même si j'ai remarqué une petite évolution de son personnage. Elle essaye de prendre ses responsabilités à deux mains et s'efforce de penser au bien de la populace parce qu'avant c'était pas trop ça. Elle se rend enfin compte qu'être reine c'est se sacrifier pour le bien des autres. Côté prétendants (parce qu'il faut bien en choisir un), elle est dans la mouise. Aucun prétendant ne lui plaît assez pour devenir son roi et un événement va faire qu'elle doit à tout prix choisir un des prétendants et ce très rapidement.
C'est à partir de là que l'histoire se casse la figure. Eadlyn trouve comme par magie un garçon qu'elle aime et qui l'aime alors que rien ne laissait imaginer que ça se passerait comme ça. On a clairement l'impression que l'auteur ne savait pas trop où aller mais que comme il faut bien un garçon... La romance ne se développe vraiment que vers le milieu du livre et tout est trop rapide. J'aurais aimé plus de détails, avoir l'avis du peuple, des parents du garçon, bref pleins de choses qui, au final, ne se trouve pas dans ce dernier tome.
J'attendais de l'action, comme dans la trilogie initiale mais il n'y a rien de très croustillant à se mettre sous la dent. Le tome se concentre sur les prétendants, le fait que le peuple n'aime pas Eadlyn (pauvre petite) et sur la prise de conscience d'Eadlyn par rapport à son rôle et forcément ça reste plat. Au final, les quelques rebondissements de ce livre m'ont paru déplacés, ils sortent de nul part pour être résolu très facilement.
En conclusion, ce cinquième tome aurait pu être mieux et je suis restée sur ma faim. C'est dommage qu'on ressente toute une précipitation pour boucler la série avec un happy end.