"La fièvre au coeur" de Philippe Arfeuillère

Jeune étudiant corrézien nourri par la phrase fétiche de William Shakespeare - "if there is a good will, there is a great way", Alexandre a envie d’aventure et rêve de vivre à Manhattan. Il s'envole pour New York et rencontre dans l’avion une jeune tradeuse américaine dont il tombe amoureux. Il parvient à la retrouver à Wall Street mais apprend alors qu’elle est la fille du plus grand trader de la ville. L’aventure ne fait que commencer…

Ce livre m'a laissé un avis un peu mitigé.

Tout d'abord, les personnages sont intéressants et donnent une belle consistance au récit. Cependant, je ne suis pas parvenue à m'attacher à eux. Je ne sais pas vraiment dire pourquoi. Pour Héléna, je dirais que son côté "je veux gagner à tout prix" m'a un peu énervée. Par contre, Alexandre est un peu mieux, moins coincé dans le travail mais malgré cela je ne suis pas arrivée à le trouver génial. Je pense qu'en fait ils ne me correspondaient pas tous les deux.

Ensuite, pour l'histoire, je l'ai trouvée bien imaginée et elle donne à réfléchir sur le sens véritable que l'on veut donner à sa vie, sur les valeurs importantes etc. Ca c'est agréable à lire. Il y a un bon cheminement qui amène le lecteur à penser à pas mal de choses ainsi que quelques rebondissements qui permettent de "mettre un peu d'action". Toutefois, ce n'est pas assez pour moi. Je ne suis pas restée scotchée par l'histoire. C'est un peu vague. Je ne peux pas dire que je voulais savoir la suite au plus vite.Je pense aussi que la relation entre les deux protagonistes ne paraît pas très "forte". Je n'ai pas bien su ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. 

Enfin, la plume de l'auteur est très bien. Il n'y a pas de temps mort ni de digression. On reste bien dans le contexte de l'histoire et c'est agréable à lire.

En résumé, c'est un livre intéressant à lire mais pas transcendant pour ma part. Je trouve qu'il manque un peu de peps. J'aurais aimé un petit plus de rythme. 

Je remercie les éditions Publishroom pour cette découverte.