D’amour tendre de Saverio Tomasella

Par Lepoussin @delphineOSK

En ce moment j’ai besoin de me réfugier dans la douceur et ce livre est arrivé à point nommé puisque le sujet est aussi tendre et sucré qu’une barbe-à-papa quoique pas tant que ça en fait…


Info Livre:


Date de parution : Septembre 2015

Chiado Editeur

120 pages – 12€ TTC

Avis du poussin:

J’ai reçu ce livre de la part de Chiado Editeur que je tiens à remercier pour cette découverte.

De quoi ça parle ?

« Nos pensées sont parfois bien étrange.»

L’histoire nous est contée par Lorenzo un chanteur lyrique vivant en Italie allant de ville en ville comme un saltimbanque au gré de ses tournées mais qui revient régulièrement à Venise et à Paris. Au fil du roman nous apprenons son parcours, son enfance, son manque de confiance et ce sentiment, cette attirance qu’il n’arrive pas à bien comprendre ou qu’il s’interdit d’avoir tout simplement. C’est l’histoire d’un mec qui se découvre et s’accepte et va connaitre le grand amour celui qui va le rendre fou de joie comme fou de chagrin.

« Le courage réside autant dans la capacité à percevoir le réel que dans le fait de soutenir son désir, sa pensée et sa parole jusqu’au bout, quoi qu’en pensent ou en disent les autres. »

L’auteur Saverio Tomasella sait nous charmer avec son écriture douce et remplie de musicalité. Il s’est embarqué le lecteur dès le début dans ce tourbillon de vie, même si la fin est pour moi quelque peu longue et sans grande importance, je retiens de ce livre une grande humanité et une grande douceur.

Quatrième de couverture:

C’était une matinée de la fin du mois de septembre, baignée d’un soleil encore presque chaud. J’étais arrivé d’Italie quelques jours plus tôt. Vanessa m’avait accompagné. Je me promenais avec elle sur les Champs-Elysées. Nous marchions en parlant allègrement. Mon amie voulait regarder des vêtements dans une boutique de l’avenue. Nous sommes entrés. L’humeur était au rire et Vanessa n’arrêtait pas de plaisanter. Peu après, nous sommes allés au sous-sol, jeter un œil à la collection pour homme. Lorsque nous prîmes l’escalier pour retourner vers la sortie, tandis que nous montions, nous avons été happés par la grâce d’un jeune homme qui descendait.

Châtain, presque brun, les yeux d’un vert profond, le teint clair, les traits vifs et précis. Son visage était lumineux et son corps souple, mince, agile, capta nos regards qui ne purent se détacher de sa course. Ebloui, comme pris de vertige, quand il fut passé, je regardai mon amie qui me sourit. « Une vision » , lui dis-je, « j’ai l’impression de revenir d’un rêve… Il semble sortir d’un tableau du Titien » Vanessa s’extasiait : « C’est vrai, qu’est-ce qu’il est beau ! » et nous partîmes d’un immense éclat de rire.

Note du poussin:

 3/5 Lecture agréable et douce malgré une fin mitigée.