Ils auraient dû se méfier.
Respecter le couvre-feu instauré depuis le meurtre du jeune Tommy Harper , retrouvé étranglé près de la voie ferrée.
Reposer ce vieux grimoire poussiéreux tant qu'il était encore temps.
Et surtout... ne pas en tourner les pages.
À présent, Sean le rêveur et sa bande vont devoir affronter le Mal absolu : à Edgecombe, petite ville tranquille de Nouvelle-Angleterre, les éléments se déchaînent, de nouveaux adolescents disparaissent et de mystérieux hommes au charisme effrayant font leur apparition... Et si ce livre maudit détenait la clé du plus effroyable mystère de l'humanité ?
Ce titre était dans ma wish-list depuis un petit moment, essentiellement grâce au nom de l'auteur. Une fois arrivé dans ma PAL, il n'y pas resté longtemps.
La lecture est agréable même si j'ai trouvé certains passages longuets, notamment la première partie. J'ai également tiqué sur quelques conjugaisons au passé simple qui manquaient de fluidité. Cependant, l'auteur se dédouane dès la préface : c'est son premier écrit qu'il n'a pas pas retravaillé avant de le faire publier.
Vous vous en êtes peut-être rendus compte, j'ai énormément de mal avec les personnages adolescents consacrés en héros, capables de tout et pour qui les parents ne sont pas vraiment une contrainte... C'est trop facile et ça me dérange. Du coup, je n'ai pas accroché à la bande de copains même si tous ont un petit côté attachant, excepté Sean qui m'a énervé du début à la fin. Peut-être que Zach et Eleana sortent un peu du lot, car un peu plus âgés, mais ils sont trop relégués au second plan pour remonter le niveau.
L'intrigue est intéressante malgré une première partie sans grand intérêt : il faut une bonne centaine de pages à Maxime Chattam pour introduire la situation.
Le mélange entre thiller et fantastique est bien mené même si ce n'est pas mon genre préféré. L'ambiance du roman est assez , entre ésotérisme et tension psychologique. Cependant, la mythologie et la personnalité des méchants sont un peu survolées : j'aurais aimé en apprendre plus sur la Bête.
Malgré le côté jeunesse qui peut ressortir à certains moments à cause des réactions des personnages, Maxime Chattam n'est pas tendre avec ses héros, n'hésitant pas à en sacrifier plusieurs au fil de l'histoire.
Le dénouement est haletant, plein de rebondissement mais, encore une fois, les facilités et les coups de pouce de l'auteur me gênent.
En bref, je ne suis résolument pas fan des romans fantastiques de Maxime Chattam sans savoir si cela vient des univers qu'il crée ou de ses personnages trop jeunes pour être crédibles dans les situations proposées.
J'ai lu ce roman à l'occasion de l'auteur du mois de mai 2016.
Il me permet de participer au , l'eau : " Elle remit ses lunettes, se servit un verre d'eau à l'aide du broc en métal émaillé et avoua d'un ton las : [...]
au challenge des 170 idées, n°37 : une clé.
et au challenge Des gages ta PAL ! #5, pour la catégorie "Le nom de l'auteur commence par un M ou un J"
Le cycle de l'Homme, tome 2 : Prédateurs