Buck, la nuit des trolls (récit complet)

Par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique « Buck, la nuit des trolls »

Public conseillé : Adultes, adolescents

Scénario & dessin de Adrien Demont,


Style : Humour noir,
Paru aux éditions « Soleil », collection Métamorphose, le 4 mai 2016, 17.95 euros,
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L’Histoire

Buck est un drôle de personnage. Est-ce un chien, une niche-chien ? Une chose est sûre, il fait naufrage dans un petit village de Norvège. Mais ce soir, pour les habitants, n’est pas un soir comme les autres… Les gens se pressent pour rentrer chez eux, mettre les enfants non baptisés à l’abri.
Pauvre Buck, il n’est pas le bienvenu. Etrange comme il est, il fait peur ! Rejeté de partout, il finit par arriver prêt de la maison du vieux Yaude et sa femme Helga. Ces villageois viennent de remarquer que Selma, leur fille, n’est plus dans son berceau. A sa place il y a.une fille troll..
Et oui, ce soir c’est « La nuit des Trolls » !
Ce pauvre Buck va finalement servir à quelque chose. Ils lui confient la petite troll et une mission : retrouver Selma. Parti dans la nuit, la neige et le froid, commence alors la nuit la plus effrayante !

Ce que j’en pense

Cette histoire est sombre ! Je l’ai déjà dit, j’aime ça. Mais là, je suis restée sans voix !
Je l’avoue, je n’ai pas tout compris. J’ai trouvé le commencement clair, la fin aussi. Au milieu, il y a quelques pages (graphiquement très belles), où je n’ai plus rien suivi. Peut-être devrais-je faire une deuxième lecture ?
Je ne sais pas non plus, s’il s’adresse aux enfants ou aux adultes ? Toutefois, cet album ne m’a pas laissé indifférente.


Précédemment, l’auteur avait publié « Feu de paille » aux éditions 6 pieds sous Terre, une BD particulière… Tout aussi sombre, cela parlait d’enfants perdus dans des rêves étranges… angoissant !

Même si on n’apprécie pas ce genre d’histoire, le dessin est vraiment intéressant. Tout dans le noir et le brun, relevé par moment par des couleurs plus claires. Cela donne une luminosité toute particulière dans cette noirceur.

Décidément, la collection « Métamorphose » ne me laisse pas insensible et mérite le détour.