Titre : And Then They Were None (Et il n’en resta plus)
Scénario: Sarah Phelps
D’après « Les Dix Petits Nègres » d’Agatha Christie
Réalisation : Craig Viveiros
Nombre d’épisodes :3 x 55min
Dates de Diffusions : 26 et 28 Décembre 2015
Chaine : BBC One
Pays d’Origine : Royaume-Uni
Distribution :
Douglas Booth : Anthony Marston
Charles Dance : Juge Lawrence Wargrave
Maeve Dermody : Vera Claythorne
Burn Gorman : Detective Sergeant William Blore
Anna Maxwell Martin : Ethel Rogers
Sam Neill : Général John MacArthurMiranda Richardson : Emily Brent
Toby Stephens : Dr Edward Armstrong
Noah Taylor : Thomas Rogers
Aidan Turner : Philip Lombard
Je vous présente aujourd’hui l’adaptation de l’un de mes romans préférés : And Then They Were None, adapté des Dix Petits Nègres en une mini-série de trois épisodes, pour le cent vingt-cinquième anniversaire de Dame Agatha Christie.
En 1939, l’Europe est au bord de la guerre. Dix personnes qui ne se connaissent pas se retrouvent sur « Soldier Island » (« l’Île du Soldat »), une île le long de la côte du Devon en Angleterre. Isolés du continent, leur hôte A. N. Owen mystérieusement absent, ils se retrouvent tour à tour accusés de crime. Après que deux personnes trouvent la mort, les autres comprennent qu’un meurtrier est parmi eux.
Ayant vraiment apprécié le roman et ayant toujours l’histoire assez bien en tête, je dois avouer qu’il s’agit ici d’une très bonne adaptation, fidèle à l’œuvre originale.
L’atmosphère est des plus pesante et devient de plus en plus lourde au fur et à mesure de l’histoire et des différents meurtres ; la musique et les différentes scènes lentes et sans dialogues aidant beaucoup.
Les acteurs nous proposent ici une performance exceptionnelle, à la hauteur de l’histoire.
Les flashbacks sont toujours bien amenés, bien réalisés et se fondent dans l’intrigue.
Deux principales « polémiques » font généralement rage concernant cette adaptation : la vulgarité et le sexe, rajouté dans cette série alors que totalement absent du roman.
Personnellement, je n’ai été choqué ni par l’un ni par l’autre. En effet, si je me retrouvais sur une île, accompagné de neuf autres personnes et que celles-ci tombaient comme des mouches en sachant très bien que le meurtrier est parmi eux, je ne pense pas que je me retiendrais de dire quelques grossièretés.
Ensuite, concernant les scènes de sexe, il y en a deux : Une première très brève dans un flash-back où l’on ne voit vraiment pas grand-chose et la seconde quasiment à la fin du dernier épisode ou encore une fois, on ne nous montre pas grand-chose, elles ne sont donc pas choquantes pour moi quant à leurs contenus et pour moi, elles sont même plutôt logiques dans l’histoire.
Pour finir, parlons du grand final. Bien qu’il soit quasiment identique dans le fond, la forme est quelque peu différente et je dois avouer que je l’aime beaucoup, autant, voire presque plus que la fin originale. Cette fois-ci, l’identité et les raisons du meurtrier sont présentées uniquement aux yeux du téléspectateur. En effet, sans en dire trop, le crime est maintenant parfait et personne ne pourra vraiment le résoudre.
J’ai donc adoré cette adaptation qui ne perd jamais de rythme et nous tient en haleine pendant presque trois heures. De plus, à mes yeux ; elle respecte à merveille l’œuvre originale et les quelques modifications sont assez bénéfiques à l’histoire.
Des acteurs, un scénario et une réalisation impeccable que demander de plus ?