Gustav Meyrink – Le Golem

golemJe déteste ce sentiment.

Ça fait des années que je tournais autour de ce livre, c’est un des grands classiques de la littérature autrichienne et ça manquait cruellement à ma culture. Et voilà qu’à peine le livre refermé, j’ai le sentiment d’être complètement passé à côté. Alors est-ce que je ne l’ai pas lu au bon moment ? Pas dans les bonnes circonstances ? Est-ce que j’en attendais trop ou est-ce que j’ai loupé quelque chose ? Difficile à dire.

Je me suis rapidement perdu au détour d’une rue du ghetto de Prague et je n’ai jamais retrouvé mon chemin dans ce roman labyrinthique. Il y est question du golem, de la kabbale et d’un homme sans mémoire. Pour le reste, je crois que j’aurais bien du mal à en faire le résumé.

J’ai donc reposé ce livre avec un goût amer. C’est un monument et il avait tout pour me plaire.

Je suis frustré. Et je déteste ce sentiment.