Chronique « Niklos Koda, tome 14 »
Public conseillé : Adultes, adolescents
Scénario de Jean Dufaux, dessin de Oliver Grenson, couleurs de Bekaert,
Style : aventure fantastique,
Paru aux éditions « Le Lombard », le 20 mai 2016, 56 pages, 12.00 euros,
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L’Histoire
Séléna, Antioche et No Song sont sur les traces de Niklos Koda. Au bord du fleuve, ce dernier vient de trouver un passeur pour se rendre sur l’hôtel sur l’autre rive. C’est de là que partent les vivres destinés à l’Ashram de Zankhar. Pendant la traversée, Séléna propose du thé à ses compagnons. Soudainement, des corps remontent du fond. Les morts se raniment et attaquent l’embarcation ! Pendant le naufrage, No Song est entraîné au fond…
Ce que j’en pense
Nous voilà à la fin du voyage, enfin presque… Cela fait 14 (sur 15) épisodes que Jean Dufaux et Olivier Grenson nous baladent d’un territoire à l’autre, d’une magie noire à une magie blanche, s’amusant à nous bercer d’illusions et de mystères.
Enfin, nous avons toutes les cartes en mains pour comprendre le rôle du Spiborg (le monstre du dernier livre), de Niklos Koda et de sa fille Séléna. C’est principalement sur ces deux là que Dufaux se concentre dans “Le Spiborg”. Ce nouvel épisode apporte son lot de réponses et de découvertes. A quel jeux joue Séléna ? Quel est l’étendu de ses pouvoirs ? Quel risque court Niklos Koda ? Le but de ce tome est de nous fournir les réponses avant le combat final.
Comme je l’ai dit dans mes précédentes chroniques sur Niklos Koda, j’apprécie beaucoup l’univers développé par ses auteurs. Sensuel, magique, la frontière entre réalité et fantastique y est toujours floue.
Cet épisode garde aussi ses (mauvaises) habitudes. Jean Dufaux avance lentement (trop à mon goût) mais en profite pour introduire de nouveaux personnages et faire des démonstrations magiques. Nous voici dans l’Inde millénaire des “tisseurs de fils” et leur connaissance du destin…
Au dessin, Olivier Grenson et Bekaert (à la couleur) font le job. Moins impressionnant que les épisodes précédents, Le Spiborg est un album toujours agréable à lire. La mise-en-scène classique, le trait réaliste et les belles couleurs nous immergent dans L’inde mystérieuse, à la poursuite de Niklos Koda. Comme les scènes d’actions sont moins présentes, l’effort est surtout porté sur les décors (magnifiques palais indiens et forteresse montagnarde), sur les motifs graphiques. Sans oublier un scène d’amour extrêmement sensuelle et une scène de magie noire, façon « Walking dead« .
Alors, encore un petit effort, et nous arrivons à la conclusion de cette série.