Nous en avons ainsi fini avec Secret Wars, dans les différentes revues Vf éditées chez Panini. Place donc à un univers Marvel remanié, portant le titre prometteur mais partiellement erroné de All-New All-Different. Si les changements sont parfois d'ordre cosmétique, ou pas si évident au premier abord, ce n'est pas le cas de l'univers du tisseur de toile, puisque le quotidien de Peter Parker est bouleversé, et que Miles Morales, la version héritée de la série Ultimate Spider-Man, fait désormais partie de l'univers traditionnel Marvel. On embarque donc ensemble pour aller jeter un oeil à ce mensuel tout frais sorti dans vos kiosques.
Première surprise, notre héros est au Japon, pour s'occuper des problèmes que rencontre sa filiale au pays du soleil levant. Au volant d'un bolide ultra moderne, capable même de changer de forme (à la Transformers) pour être plus efficace contre le méchant de service (un des membres du Zodiaque), il devise agréablement avec Bobby Morse, son agent de liaison avec le Shield et Nick Fury. Plus tard, lors d'une conférence de presse, il présentera ses nouveaux projets et son souhait de créer une fondation digne des plus grands philanthropes. Et on verra à ses cotés son garde du corps, un super-héros bien connu car membre des Avengers. Jusque là, c'est assez banal, voire même ennuyeux, pour un épisode d'Iron Man. Sauf que ... Tony Stark n'a rien à voir avec tout ça, et que le héros de l'histoire n'est autre que le All-New All-Different Peter Parker. Et bien oui, à force de le présenter comme un gamin attardé et complexé, qui a du mal à payer son loyer tout en ayant inventé la formule d'un fluide révolutionnaire à l'âge où d'autres entrent en sixième au collège, on avait finit par perdre de vue l'incohérence... Le problème, c'est que le virage est brutal. Certes on avait vu Peter devenir son propre patron, et gagner beaucoup d'argent. Certes lorsque Octopus s'est substitué à lui pour devenir le Superior Spider-Man, nous avons compris qu'un vrai retour en arrière était impossible pour le personnage... Mais là, ce Parker là, cet ersatz de Tony Stark (même Dan Slott plaisante sur le sujet, comme pour s'excuser ou en rire également?), c'est tout de même fort de café. Ce numéro un est porté sur l'action, avec des débuts en trombe, au volant d'une Spider-Mobile dernier cri, avec un Spidey qui s'auto-tune quand il pousse la chansonnette... On appréciera les dessins de Giuseppe Camuncoli qui sont de belle facture, sans baisse de régime, avec juste un bémol pour la mise en couleurs un poil trop flashy sur certaines planches. Bref, de quoi réjouir nombre d'entre vous, et en ulcérer d'autres. The Amazing Spider-Man quitte sa zone de confort pour entrer en territoire inconnu... vers quels horizons?
Finalement si vous souhaitez lire des aventures plus traditionnelles de Spider-Man, il faudra suivre la série régulière qui porte le titre laconique du héros, et rien d'autre. Car celle-ci est l'oeuvre de Brian Bendis, ce qui signifie qu'il faut apprécier de nombreux passages dialogués fort naturels, qui calquent le rythme de ce que l'on voit parfois dans certaines séries télévisées. Il faut admettre que le scénariste a très bien intégré les caractéristiques du personnage (Miles Morales) qu'il a accompagné dès ses tout premiers pas. Le nouveau Spider-Man est fichtrement bien écrit, sa vie ressemble fort à celle qu'avait Peter Parker lors des premières années de son existence, son quotidien est partagé entre l'école et de fréquentes disparitions en plein milieu des cours, et l'apprentissage du super héroïsme, quitte à affronter des adversaires bien plus puissants que lui, qui parviennent même à mettre minable l'équipe des Avengers. Vous le verrez, il s'agit de la série la plus rafraîchissante et dynamique du mensuel. Je la trouve basique, classique, et en même temps moderne dans le ton. A noter que les dessins de Sara Pichelli sont aussi très très bons avec une remarquable maîtrise des anatomies et de la position des personnages dans l'espace.
Peter David et Will Sliney sont eux aux commandes du nouveau titre Spider-Man 2099, qui avait eu tendance, il y a quelques mois, à trop s'éloigner des caractéristiques premières, et des ambiances habituelles, qui avaient grandement contribué au succès de ce héros du futur (lui aussi venu rendre visite à notre présent). Miguel O'Hara est arrivé à notre ère pour empêcher que son propre présent (notre lointain futur) ne se transforme en une gigantesque tragédie. Mais pour le moment rien n'y fait, alors pour gagner sa croûte, il bosse aux ordres de Parker Industries, et participe à une émission de télé réalité où il s'agit de remporter des épreuves physiques dignes d'un vrai ninja américain. Ce qu'il fait sans aucune difficulté, et sans craindre de révéler ses pouvoirs fabuleux au public, tant sa performance est suspecte... La série démarre relativement bien, avec humour et légèreté, et ce qu'il faut de drame intime en fin d'épisode, pour corser l'ensemble. A noter que Spidey 2099 ne porte pas son costume, pour le moment. A vous de juger sur pièces ce mensuel, qui à mon sens vaut l'achat, ne serait-ce que pour son capital sympathie, et le titre de Bendis et Pichelli qui me séduit vraiment.
A lire aussi : Spider-Verse en kiosque : C'était il y a quelques mois déjà...
Finalement si vous souhaitez lire des aventures plus traditionnelles de Spider-Man, il faudra suivre la série régulière qui porte le titre laconique du héros, et rien d'autre. Car celle-ci est l'oeuvre de Brian Bendis, ce qui signifie qu'il faut apprécier de nombreux passages dialogués fort naturels, qui calquent le rythme de ce que l'on voit parfois dans certaines séries télévisées. Il faut admettre que le scénariste a très bien intégré les caractéristiques du personnage (Miles Morales) qu'il a accompagné dès ses tout premiers pas. Le nouveau Spider-Man est fichtrement bien écrit, sa vie ressemble fort à celle qu'avait Peter Parker lors des premières années de son existence, son quotidien est partagé entre l'école et de fréquentes disparitions en plein milieu des cours, et l'apprentissage du super héroïsme, quitte à affronter des adversaires bien plus puissants que lui, qui parviennent même à mettre minable l'équipe des Avengers. Vous le verrez, il s'agit de la série la plus rafraîchissante et dynamique du mensuel. Je la trouve basique, classique, et en même temps moderne dans le ton. A noter que les dessins de Sara Pichelli sont aussi très très bons avec une remarquable maîtrise des anatomies et de la position des personnages dans l'espace.
Peter David et Will Sliney sont eux aux commandes du nouveau titre Spider-Man 2099, qui avait eu tendance, il y a quelques mois, à trop s'éloigner des caractéristiques premières, et des ambiances habituelles, qui avaient grandement contribué au succès de ce héros du futur (lui aussi venu rendre visite à notre présent). Miguel O'Hara est arrivé à notre ère pour empêcher que son propre présent (notre lointain futur) ne se transforme en une gigantesque tragédie. Mais pour le moment rien n'y fait, alors pour gagner sa croûte, il bosse aux ordres de Parker Industries, et participe à une émission de télé réalité où il s'agit de remporter des épreuves physiques dignes d'un vrai ninja américain. Ce qu'il fait sans aucune difficulté, et sans craindre de révéler ses pouvoirs fabuleux au public, tant sa performance est suspecte... La série démarre relativement bien, avec humour et légèreté, et ce qu'il faut de drame intime en fin d'épisode, pour corser l'ensemble. A noter que Spidey 2099 ne porte pas son costume, pour le moment. A vous de juger sur pièces ce mensuel, qui à mon sens vaut l'achat, ne serait-ce que pour son capital sympathie, et le titre de Bendis et Pichelli qui me séduit vraiment.
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