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Jennifer Simoes" title="L'art de la fuite > Jennifer Simoes" /> Jennifer Simoes" title="L'art de la fuite > Jennifer Simoes" />" N'y-a-t-il rien d'autre que la vie ?
Rien de plus que le morne quotidien et la lente succession des journées perdues ?
N'y-a-t-il rien d'autre que les trajets répétitifs du tramway; les journées mortelles de bureau...
N'y-a-t-il que des ersatz de beauté contenus dans les sourires exagérés de Tania ?
Et si la réponse se trouvait dans les lettres découvertes par Antonio dans le meuble de son salon ? Des feuilles de papier un peu rongées par le temps... Réminiscence des années trente, quand tout était encore possible et que d'autres chemins se traçaient dans l'obscurité.
A cette époque, la chanteuse de fado la plus connue de Lisbonne trouvait le salut de son âme et l'amour absolu au fond d'une imprimerie clandestine. Mêlant propagande anarchiste et rêves de grandeur.
Antonio trouvera-t-il le moyen de faire revivre cet espoir enfoui sous les décombres ? Ou se laissera-t-il asphyxier par les responsabilités toujours plus étriquées qui s'imposent à lui... "
Jennifer Simoes" title="L'art de la fuite > Jennifer Simoes" /> Jennifer Simoes" title="L'art de la fuite > Jennifer Simoes" />Au mois d'Avril, je vous parlais d'une autre parution de Jennifer Simoes, Théorème, où je parlais principalement d'Antonio.
Nous le retrouvons dans cette nouvelle parution.
Ce que j'aime lorsqu'un personnage revient dans une autre parution, c'est que cela nous permet d'en savoir un peu plus sur lui, de mieux le connaître. C'est le cas avec Antonio.
Antonio ne supporte pas sa patronne, et pourtant, celle-ci l'accompagnera lors de sa mutation qui est en fait une sanction disciplinaire, il se retrouve maintenant en Europe de l'est. Sa patronne qu'il ne supporte pas, semble, quand à elle, l'apprécier un peu plus que comme un simple collègue de travail.
Mais une chose que j'ai franchement aimée dans ce recueil, c'est qu'il n'est pas uniquement question d'Antonio, l'auteure nous parle également de Maria, qui elle, est mariée avec le chef de la police. Un mariage où les sentiments ne sont pas présents. Elle va alors avoir une liaison avec un imprimeur, mais ce qu'elle ignore, c'est qu'il fait partie de la résistance face au régime politique en place.
Si nous sommes à deux époques différentes et éloignées, les deux histoires se rejoignent néanmoins dans le sujet abordé, en effet nous avons deux personnes dont les mariages ne sont pas heureux, qui ont l'envie de fuir leur vies, de s'échapper de ce quotidien qui les oppressent.
Deux vies que rien n'a épargnés, mais réussiront-ils à trouver le bonheur dans cette fuite, dans cette envie de tout changer ?
Encore une fois, j'aime énormément la plume de Jennifer, elle peut se montrer dure dans ces propos, mais en même temps pleine de cette tendresse qu'elle donne à ses personnages.
Merci à Lucille pour sa confiance.