Date de sortie : 18 mai 2016
Réalisateur : Bryan Singer
Acteurs : James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, Sophie Turner, Nicholas Hoult
Scénaristes : Simon Kinberg, Bryan Singer, Michael Dougherty, Dan Harris
D’après les personnages de Stan Lee et Jack Kirby
Producteur : Simon Kinberg, Lauren Shuler Donner, Bryan Singer, Hutch Parker
Producteur délégué : Todd Hallowell, Stan Lee, Josh McLaglen
Durée : 2h24
Genre : Action, Super-Héros
Année de production : 2016
Public : Ados et adultes
Distribué par : Twenty century Fox France
Résumé
En 1983, une dizaine d’années après la révélation de l’existence des mutants, Moira Mac Taggert enquête sur un groupuscule qui place ces surhommes à l’égal des Dieux. Un concours de circonstance va malencontreusement amener l’agente de la CIA à réveiller le premier mutant en stase depuis 3500 ans, entité immortelle qui passe d’un corps à un autre et qui entend bien dominer le monde.
Débarqué au vingtième siècle, En Sabah Nur (aka Apocalypse), il reconstitue sa garde rapprochée surnommée « Les cavaliers de l’Apocalypse », quatre mutants boostés par leur maître parmi lesquels on retrouve Erik Lehnsherr / Magnéto, à nouveau remonté contre l’humanité suite à un drame personnel, et à la recherche de Mystique et Charles Xavier.
Notre avis
L’épisode précédent (Days of future past) m’avait déjà fortement déçu, Bryan Singer produit là encore une suite du même tonneau alors que le premier épisode de cette nouvelle trilogie initiée en 2011 avec Matthew Vaughn à la réalisation, imposait un ton différent à la licence qui finalement n’a pas autant souffert que ça avec « X-Men : L’Affrontement final » (que Singer critique ici encore de façon plus ou moins fine). Si le parallèle entre l’Histoire (course à l’armement et émergence des mutants (autres armes de destruction massive) subsiste, le propos est de plus en plus dilué dans le scénario simplifié à l’extrême et qui sombre dans une accumulation de clins d’œil ponctuée de fan service.
Sophie Turner (Sansa Stark de Game of Throne) interprète Jean Grey et rejoint Jennifer Lawrence (Hunger games) et Nicolas Hoult (Skin) qui figuraient déjà au casting de cette superproduction dominée encore une fois, haut la main, par Michael Fassbender qui incarne Magnéto.
Le pendant du professeur Xavier est le seul personnage qui a un peu de profondeur au sein d’une pléiade d’autres déjà croisés ou pas et qu’on ne cherche plus vraiment à identifier tant le comics a été lui-même rebooté (ce mois-ci toutes les séries Marvel redémarrent en France !).
Les acteurs en surnombre n’ont donc pas vraiment l’occasion de développer leur jeu et si X-men Apocalypse, ne manque pas de scènes de destruction impressionnantes visuellement, force est de constater que les maquillages paraissent bien moins réussis que sur d’autres volets… Certains cosplays de convention donnent mieux que les allures du Fauve, de Mystique et surtout d’Apocalypse sur certains plans. Psylocke est esthétiquement décevante si on compare avec la BD.
Si on n’est pas trop regardant ce X-men reste un bon divertissement ; pour les amateurs du comics (même les moins puristes) c’est une autre histoire.
Même la scène bonus, après un générique qui apparaît encore plus horriblement long, est décevante.
La licence va continuer avec – déjà annoncé – un troisième épisode de Wolverine, un film consacré à Gambit et un autre aux nouveaux mutants (là aussi on ne sait plus trop qui ils seront).
En deux mots
« Les troisième volets sont toujours les plus mauvais » !
Ludovic Grignion