Les beaux étés (T2) – La Calanque

Chronique « Les beaux étés, tome 2 »

Scénario de Zidrou, dessin de Jordi Lafebre,

Public conseillé : Adultes, adolescents

Style : Chronique familiale
Paru chez Dargaud, le 5 juin 2016, 56 pages, 13.99 euros
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L’histoire

Et hop, Pierre Faldérault vient de mettre le dernier coup de pinceau à sa nouvelle série BD Western “Four”. Il faut dire qu’il avait promis à son éditeur de boucler ce premier épisode avant les vacances…
Pendant ce temps, c’est la foire dans l’escalier. Les filles, Nicole et Julie, courent partout au point de saturer leur maman. Houste ! Direction l’extérieur pour se défouler, même s’il pleut à verse…
C’est le moment que choisit Pépé Buelo pour débarquer. Le père de Pierre est venu “arroser le courrier et relever les plantes”… En tombant nez à nez avec ses petites files, il apprend que le départ a été retardé de trois jours…
Enfin, c’est le moment ! Direction la 4L familiale où tout le monde s’entasse.
Mais pour aller où, à propos ? Le Sud bien sur !

Ce que j’en pense

Une suite aux “Beaux étés – Cap au Sud” ? Où ça ? Je signe tout de suite !
Hé ben non, en fait. Ce n’est vraiment une suite que nous offre le duo d’auteur Zidrou/Jordi Lafebre, mais une préquelle. Situé 4 ans avant (en 1969), nous voici de retour dans une situation bien connue. Pierre est TOUJOURS en train de finir ses planches de BD et la petite famille ATTEND son heure pour partir sur la route…

“Conduire une barque, c’est comme une voiture. Sauf qu’il n’y a pas de roues, pas de volant et pas de freins.”

Vous l’avez compris, Zidrou s’amuse avec une variation sur son thème du départ en vacances.Plus léger que le premier épisode, (il n’y a pas de tension dans le couple), cet album en reprend tous les ingrédients.
Des petits bonheur, des délires familiaux, des chansons d’époque entonnées à tue tête (Obladi-Oblada, Je t’aime moi non plus, Aux champ-élysées…), tout est réuni pour vous faire passer un bon moment de lecture en nous ramenant aux chouettes souvenirs d’enfance.

Le cocktail de jouvence marche vraiment bien et les moments de délire sont des bulles de bonheur. Scène onirique de la 4L volante, reconstitution familiale des premiers pas sur la lune (ben oui, on est en été 69), camping sauvage (et involontaire) dans le potager d’un vieux couple marseillais, c’est de la poésie !

“Alors, ces vacances ?
Te raconter ? Te raconter quoi, Papy ? Le bonheur, ça ne se raconte pas !”

Le dessin de Jordi Lafebre est superbe. Avec une précision diabolique dans les expressions (à peine exagérées), il croque la vie avec une justesse incroyable. C’est simple, je l’aime, ce gars-là !

Alors, vous avez besoin de vacances pour décompresser et faire le plein ? En attendant de vous mettre plein de sable dans les chaussures, lisez donc “Les beaux étés” !

Lire l’avis de Noukette, et de Jérome.

Les beaux étés (T2) – La Calanquebouton_amazon

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Cet article fait parti de « La BD de la semaine », regroupé chez Stephie cette semaine.