Très jeune, Don Palermo est devenu l'homme à tout faire d'un mafioso cruel. Aujourd'hui un vieil homme solitaire, il raconte son histoire.
Aah, Zidrou. Que de beaux récits il écrit. Si j'ai encore plus apprécié Lydie ou encore Les trois fruits, pour ne mentionner que ces deux-là, La peau de l'ours est un très beau récit, sombre et beau à la fois. Dans ses one-shot, Zidrou parvient à se renouveler à chaque fois (contrairement, d'ailleurs à ses séries, comme Tamara ou l'élève Ducobu). Je me demande d'où lui vient son inspiration, si le dessinateur avec qui il travaille y est pour beaucoup, si c'est ce dernier qui vient avec les idées ou bien Zidrou lui-même, et si c'est le cas comment ?
Anyway, La peau de l'ours parle de vengeance, de violence et de cruauté, avec une touche de douceur et de douceur... Les couleurs sont aussi sombre que l'histoire, sauf la période contemporaine, qui baigne dans le bleu de la mer de l'île de Lipari.Le rouge domine, normal, le sang coule à flots chez les parrains de la mafia. Le dessin est assez particulier. Les traits sont géométriques, que ce soit pour les visages et les corps. Impression de rudesse et peu de douceur à l'horizon.. à l'image de la vie de Don Palermo.
à lire !
ORIOL & ZIDROU, La peau de l'ours, Dargaud, 2012