Silent voice (Tome 1), de Yoshitoki Oima

Couverture A Silent voice, tome 1

Genre : Shonen

Nationalité : Japonais

Date de publication : 2013

Traduction : Géraldine Oudin

Adaptation graphique: Hinoko

Éditeur : Ki-oon

Note :  icones_01149 icones_01149 icones_01149 icones_01149


Résumé :

Shoko Nishimiya est sourde depuis sa naissance. Même équipée d’un appareil auditif, elle peine à saisir les conversations, à comprendre ce qui se passe autour d’elle. Effrayé par ce handicap, son père a fini par l’abandonner, laissant sa mère l’élever seule. Quand Shoko est transférée dans une nouvelle école, elle s’emploie à surmonter ses difficultés mais, malgré ses efforts pour s’intégrer dans ce nouvel environnement, rien n’y fait : les persécutions se multiplient, menées par Shoya Ishida, le leader de la classe. Tour à tour intrigué, fasciné, puis finalement exaspéré par cette jeune fille qui ne sait pas communiquer avec sa voix, Shoya décide de consacrer toute son énergie à lui rendre la vie impossible. Psychologiques puis physiques, les agressions du jeune garçon se font de plus en plus violentes… jusqu’au jour où la brimade de trop provoque une plainte de la famille de Shoko, ainsi que l’intervention du directeur de l’école. À cet instant, tout bascule pour Shoya : ses camarades, qui jusque-là ne manquaient pas eux non plus une occasion de tourmenter la jeune fille, vont se retourner contre lui et le désigner comme seul responsable…


Mon avis :

 Je ne me lasse pas de renouer avec les mangas, d’autant que ces derniers temps, j’ai un peu délaissé (mais juste un peu) les shôjo pour découvrir d’autres genres de manga et c’est le pied !

Surtout quand on tombe sur des histoires prometteuses comme celle de Silent voice. Ce premier tome m’a charmé car il aborde le thème de l’handicap avec beaucoup de justesse, rien n’est surfait. J’attends de voir la suite et comment les choses vont évoluer. Mais d’ores et déjà, je sens que cette histoire fait partie de celle qui vous touche et qui laisse une petite trace indélébile dans le coeur. Ce manga est touchant mais il fait également réfléchir. On a vite fait de critiquer le comportement de Shoya mais celui des autres camarades de classe n’est pas beaucoup plus glorieux. Le milieu scolaire n’est pas toujours une partie de plaisir malheureusement et ce manga met justement en lumière les difficultés que peuvent rencontrer des élèves et notamment la maltraitance.

Pour ce qui est des personnages, la jeune Shoko m’a tout de suite plu. On sent une grande force en elle malgré sa fragilité apparente et Shoya, même si c’est un sale gosse téméraire, a sûrement bien des choses à dévoiler. Le coup de crayon est simple mais efficace, certains dessins m’ont d’ailleurs beaucoup plu. J’ai hâte de découvrir la suite (je vais d’ailleurs enchaîner avec le second tome juste après la fin de cette article, merci ma médiathèque ! <3) et d’en apprendre plus sur ces deux protagonistes. Allez, je file, la suite m’attend !

Afficher l'image d'origine

Bises à vous mes petits bouquineurs !
Tous droits réservés. Reproduction interdite.Tous droits réservés

L’auteur :

Afficher l'image d'origine

Yoshitoki Oima est une jeune mangaka. N’appréciant pas trop l’école, elle préfère dessiner.
En 2008, elle participe à un concours de jeunes auteurs organisé par Kodansha, elle n’a alors que 19 ans quand elle remporte le 1er prix avec « A Silent Voice », un manga aux thématiques singulières et difficiles : le handicap et l’ijime (brimades dans le milieu scolaire).
Si elle n’a pas de handicap particulier, l’auteur a été sensibilisée très tôt à ces sujets grâce à sa mère, interprète en langue des signes qui l’aide dans la manière de représenter les échanges muets des personnages de « A Silent Voice ».