Genre : Shonen
Nationalité : Japonais
Date de publication : 2014
Traduction : Géraldine Oudin
Adaptation graphique: Hinoko
Éditeur : Ki-oon
Note :
Résumé :
Pour Shoya, devenu le nouveau souffre-douleur de sa classe, rien ne change après le départ de Shoko. Pire, le jeune garçon se rend compte qu’elle faisait preuve de gentillesse à son égard et se sent d’autant plus coupable ! Mis à l’écart pendant toute sa scolarité, il ne parvient plus à se lier aux autres. Il se coupe du monde et finit par perdre toute envie de vivre.
Mais l’adolescent n’a jamais oublié la jeune sourde. Il prend donc la résolution de la retrouver pour lui présenter ses excuses avant de mettre fin à ses jours…
Mon avis :
Ce second tome m’a tout autant charmé que le premier, si ce n’est plus ! La relation entre Shoya et Shoko évolue et le jeune homme prend conscience de certaines choses. Il porte un nouveau regard sur ce qui l’entour et se pose des questions sur l’amitié. De plus, on découvre un nouveau personnage dans ce tome, Yuzuru, qui est prometteur et amusant. Le seul personnage qui demeure un mystère est la soeur de Shoya, mais j’imagine que l’on pourra la découvrir le moment venu, ou pas, cela reste à découvrir !
Tout comme le précédent, ce tome est touchant, notamment vis à vis de la remise en cause de Shoya et de ce qu’il prévoit de faire. Mais, ce qui me plaît le plus dans ce manga c’est qu’il n’a pas besoin d’une tonne d’action pour nous toucher. Les pages défilent sans que l’on s’en rendez compte et on n’a qu’une envie lorsque la dernière page est tournée, c’est de prendre le tome suivant et de le dévorer ! D’autant que la fin de celui-ci laisse présager l’arrivée de nouveaux sentiments qui risquent fort de chambouler les deux protagonistes !
Et, comme pour le précédent tome, je vais m’empresser de me plonger dans la suite de cette histoire à la fois touchante et juste, avec des petites pointes d’humour par-ci par-là. Je sens que cette série fera partie de celle à dévorer, sans modération !
Bises à vous mes petits bouquineurs !
L’auteur :
Yoshitoki Oima est une jeune mangaka. N’appréciant pas trop l’école, elle préfère dessiner.
En 2008, elle participe à un concours de jeunes auteurs organisé par Kodansha, elle n’a alors que 19 ans quand elle remporte le 1er prix avec « A Silent Voice », un manga aux thématiques singulières et difficiles : le handicap et l’ijime (brimades dans le milieu scolaire).
Si elle n’a pas de handicap particulier, l’auteur a été sensibilisée très tôt à ces sujets grâce à sa mère, interprète en langue des signes qui l’aide dans la manière de représenter les échanges muets des personnages de « A Silent Voice ».