Parallèle (T1) – New york, new-york

Par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique « Parallèle, tome 1 »

Public conseillé : Adultes, adolescents

Scénario de Philippe Pelaez, dessin de Laval NG, couleurs de Florent Daniel,


Style : SF/Anticipation,
Paru aux éditions « Sandawe », 46 pages, le 15 juin 2016, 13.99 euros,
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L’Histoire

2082, le vaisseau minier Hybris s’est échoué sur une planète au climat glaciaire. Dehors, le sergent Sparkley et le soldat Silverstone, partis en reconnaissance, tente de regagner leur vaisseau. En contact radio, ils affirment avoir été victimes d’attaques successives. Mais les mystérieux monstres errants les rattrapent !
Après le drame, le commandant Sylan Kassidy fait son rapport au président des USA. La mission est annulée, mais pour repartir, il faut réparer. Tandis que tout le monde s’active, une masse rouge énorme s’approche du vaisseau… les zombies attaquent !

Ce que j’en pense

Visiblement, le site de financement participatif Sandawe fait paraître des albums de plus en plus intéressants. Avec « Parallèle » c’est de la S.F. bien classique que les édinautes ont soutenus.
Avec “Parallèle”, tout commence comme dans un vieux film des années 90, façon “New York 1999”, ou “Alien”.
L’équipage d’un paquebot de l’espace échoue dans un environnement glacé et se fait attaquer par des zombies humanoïdes. Un pitch totalement barré et jusquauboutiste et donc jouissif, auquel j’adhère à 100% !
Mais ce qui aurait pu être un nouveau survival, sauce Alien, mélange les genres. Tandis que sur terre se déclare une guerre atomique, l’équipage découvre que les monstres qui les ont attaqués sont des humains dégénérés, avec une conséquence logique : ils sont sur notre bonne vielle terre !
Je ne “spoile” pas trop, car la couverture, référence directe à “La planète des singes”, donne immédiatement le la. Nous sommes dans un récit dystopique, ou Philippe Pelaez nous embarque avec un plaisir évident. Monde parallèle, actions et conséquences, il utilise plusieurs principes scénaristiques connus, mais mélangés avec malice.

Au dessin, Laval NG assure le coup. Son dessin à tendance réaliste est dynamique et “cinématographique”. Jouant parfaitement avec les plans et les formats de cases, il nous offre un spectacle épique et de belles scènes d’action. Les scènes plus tranquilles ne sont pas pour autant bâclées. Il y pose les nombreux personnages de ce premier tome.
Le design de l’album est particulièrement fouillé. Techno design des armes et vaisseaux du futur, comme Character design des affreux zombies, il s’amuse à construire un univers riche et cohérent… ce qui n’était pas gagné avec ce double axe.
Enfin, dans le genre compliqué, la mise-en-image des deux univers parallèles (sur deux planches en parallèle), est un petit plaisir à regarder plusieurs fois, pour en décrypter les subtilités.

Enfin, je ne peux finir sans dire tout le bien que je pense de la mise-en-couleur numérique de Florent Daniel. Oui, Florent fut un des chroniqueurs du site, mais je suis admiratif de sa progression fulgurante. Avec des matières, mais surtout de subtiles lumières, il magnifie les ambiances écrites et dessinés par ses deux camarades.

C’est sur, je vais attendre la suite de cette nouvelle série SF/anticipation avec impatience !