Péplum d’Amélie Nothomb

Par Julia

Salut à tous !

Je vous présente aujourd’hui un petit roman d’une auteur que j’ai déjà lu plusieurs fois. Dans le cadre de ma résolution de lire des romans d’auteurs déjà lus, j’ai décidé de lire Péplum. Ce fut un échec…

On y va ?

L’ensevelissement de Pompéi sous les cendres du Vésuve, en 79 après Jésus-Christ, a été le plus beau cadeau qui ait été offert aux archéologues. A votre avis, qui a fait le coup ? Pour avoir deviné un des plus grands secrets du futur, la jeune romancière A. N. est enlevée pendant un bref séjour à l’hôpital, et se réveille au xxvie siècle, face à un savant du nom de Celsius.

Quand on connait Nothomb, on sait qu’on peut rentrer dans des histoires loufoques mais là…c’est complètement barré. Tout le roman est un dialogue entre Amélie et son ravisseur Celsius. Un dialogue de 150 pages, c’est long. En plus, ils se détestent vu les circonstances. Amélie ne supporte pas son enlèvement et veut retourner à son époque, ne comprenant pas pourquoi elle se fait enlever car elle croit que Pompéi a été anéanti par un complot. Celsius la trouve égoïste et laide et ne supporte pas les êtres inférieurs à lui-même. Il est arrogant et agaçant, croyant tout connaître car il est doué d’intelligence artificielle.

Ce qui est intéressant dans le roman sont les sujets abordés. Il est question de Pompéi mais on ne va pas vous parler d’archéologie. Il sera question du XXIIe siècle et de sa guerre qui aura engendré la fin du monde ( et on est pas loin soit dit en passant ). Amélie et Celsius parlent de la ligne étroite entre la réalité et le virtuel. Est-ce qu’elle est réellement enlevée ou alors rêve-t-elle à cause de l’anesthésie ? La réalité d’Amélie vivant en 1995 est remise en doute par la réalité de Celsius, vivant au XXVIe siècle. C’est un problème philosophique et temporel qui est posé là.  Je vous avoue que j’en perdais moi-même la tête au cours de ma lecture même si c’était très intéressant. Le voyage dans le passé est alors un point primordiale que les deux personnages vont aborder. En effet, Pompéi a été détruit ( mais conservé ) par Celsius au XXVIe siècle alors que l’éruption du Vésuve s’est faite bien avant. Comment expliquer cela ?

Que cela soit Amélie ou Celsius, chacun cherche à trouver le défaut de l’autre. Leurs chamailleries semblent parfois enfantines et on fini par se lasser par moments. J’aime beaucoup l’écriture de Nothomb mais j’avoue qu’ici, je ne m’attendais pas à un dialogue unique parlant peu de Pompéi au final. Je n’ai pas lu le second roman que j’ai présenté dans ma PAL mais ce sera tout de même fait avant la fin du mois. Une lecture un peu difficile mais rapide.