Soline est violoncelliste et Ilan un botaniste peu motivé reconverti dans l’immobilier. Ils ont tous deux la trentaine. Ils croisent Georges, professeur de linguistique retraité et sa compagne Yoa, une Amérindienne originaire d’Alaska. Tout devrait séparer les trentenaires et leurs aînés mais un point essentiel les unit, l’Amour fou. Yoa est gravement malade, en phase terminale même, et Georges conclut avec ses jeunes amis une sorte de contrat insolite et mystérieux destiné à gérer la succession de Yoa…
De prime abord, c’est l’habit de ce roman, d’oiseaux amoureux et de belles couleurs, qui m’a séduite et guidée vers la caisse de ma librairie, sans avoir même feuilleté l’une ou l’autre page, ni avoir été convaincue par la quatrième de couverture.
Le style, certes bien rythmé et mouillé d’humour larvé ne rejoint pas celui de certains récits plus anciens de l’auteur, donnant en cela ici un sentiment de lassitude, surtout dans la deuxième partie du roman. Et le lecteur de s’essouffler rapidement de tous les désordres et confusion qui s’installent avant l’épilogue.
L’histoire est originale et les personnages attachants mais pour ma part il eût été opportun de donner plus de poids et d’harmonie à la fin du récit, trop légère, voire un peu bâclée…
Vient à présent la question du classement de ce roman sur notre site… Un seul ou deux verres ? Après moult hésitations, je lui attribuerai deux verres, pour la première partie du roman…
On dirait nous de Didier Van Cauwelaert, éd. Albin Michel
Date de parution : 04/05/2016