Genre : Shonen
Nationalité : Japonais
Date de publication : 2015
Traduction : Géraldine Oudin
Adaptation graphique: Hinoko
Éditeur : Ki-oon
Note :
Résumé :
Shoya se retrouve embarqué dans une sortie au parc d’attractions, qu’il commence à apprécier malgré la présence de Miki et de Naoka. Mais les choses dérapent lorsqu’il reconnaît Kazuki, son ancien ami d’enfance à l’un des stands …
Quelques jours plus tard, un triste événement vient frapper les Nishimiya : le décès de la grand-mère de Shoko, véritable pilier de la famille. Alors que tout le monde tente de remonter le moral de Yuzuru, celle-ci décide d’aider sa soeur à faire sa déclaration. De son côté, Shoya accepte de participer au tournage du film de Tomohiro … à condition que la jeune malentendante fasse partie de l’aventure !
Mon avis :
Sincèrement, cette série est juste au top. Ce nouveau tome efface totalement ma petite déception précédente. Et un sentiment se confirme : je n’aime pas Miki et Satoshi. Mais la pire reste Miki qui se voile totalement la face et qui se fait passer pour le petit ange persécuté. Satoshi lui ne cherche même pas à comprendre Shoya, qui soit dit en passant à lui aussi était persécuté par la suite. Par contre, le personnage de Naoka m’a un peu plus charmé. Même si elle reste un peu la « garce » du groupe, la fille têtue et impulsive, elle commence à se remettre en question. Elle évolue et c’est une bonne chose. Même s’il ne se passe pas grand chose dans ce tome, l’histoire avance tout de même et le fait que ce petit groupe tente de réaliser un film est symbolique. Sans cohésion, sans compréhension et sans compromis, le projet tombe à l’eau. Tout l’enjeu pour eux est de composer avec le passé des uns et des autres et d’accepter les erreurs des autres.
Et puis, cette fin ! La tension est montée d’un cran avec l’explosion du groupe mais la dernière scène est totalement prenante ! Je suis complètement frustrée de ne pas pouvoir lire la suite après un tel rebondissement ! Je crains le pire tout en me disant que ce n’est pas possible, ça ne peut pas s’achever de cette manière. Je suis indéniablement fan de Shoko, la douce et courageuse jeune fille qui porte un poids constant sur ses épaules. Mais aussi de Shoya, un jeune homme confrontait à ses démons mais qui est touchant par sa naïveté et sa timidité face aux sentiment qu’il éprouve pour Shoko. C’est véritablement une représentation touchante mais aussi cruellement réelle que nous livre Yoshitoki Oima sur l’handicap mais également les relations humaines. Mon dieu, je veux la suite, tout de suite ! L’attente va être terrible.
En attendant de pouvoir enfin connaître la suite des aventures de Shoko et Shoya, je vous souhaite à tous et à toutes une bonne lecture !
Bises à vous mes petits bouquineurs !
L’auteur :
Yoshitoki Oima est une jeune mangaka. N’appréciant pas trop l’école, elle préfère dessiner.
En 2008, elle participe à un concours de jeunes auteurs organisé par Kodansha, elle n’a alors que 19 ans quand elle remporte le 1er prix avec « A Silent Voice », un manga aux thématiques singulières et difficiles : le handicap et l’ijime (brimades dans le milieu scolaire).
Si elle n’a pas de handicap particulier, l’auteur a été sensibilisée très tôt à ces sujets grâce à sa mère, interprète en langue des signes qui l’aide dans la manière de représenter les échanges muets des personnages de « A Silent Voice ».