En 2011, Melsi se rend d’urgence à Tirana, en Albanie, à l’annonce de la mort de son père. Emigré en Grèce depuis plus de 20 ans, c’est avec des sentiments contradictoires qu’il revient dans son pays d’origine.
Découvrant que son père est mort en Chine, découvrant un appartement qui lui est inconnu, la compagne de son père qu’il connaît très peu également, Melsi scrute les détails qui lui parlent de son père. Dans l’attente du rapatriement du corps, Melsi reprend petit à petit contact avec cet homme dont il s’était détaché. La découverte d’un cahier manuscrit, qu’il prend d’abord pour une oeuvre de fiction, le replonge malgré lui dans une histoire familiale méconnue.
J’ai aimé ce livre pour la découverte culturelle et historique de la Grèce et de l’Albanie, deux pays fortement marqués par les conflits.
On découvre des épisodes historiques, et la propre histoire du héros. On suit le père et le fils comme en écho, vivant des histoires parallèles et finalement pas si éloignées malgré les années d’écart.
Une belle réflexion sur l’exil, sur les choix (ou non choix) de vie, sur les racines et l’influence de la grande histoire sur les destins individuels.
Gazmend Kapllani est un écrivain d’origine albanaise vivant en Grèce.
la dernière page a été publié en mai 2015 chez Intervalles (15€).
Livre lu dans le cadre du Prix des lecteurs nantais 2016.
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