Nom du livre : Je voulais juste vivre.
Nom de l’auteur : Yeonmi Park.
Éditeur : Kero.
Livres déjà parus : 1.
Nombre de pages : 304.
Note :
Quelques mots sur l’auteur : Yeonmi Park est née dans une famille de fonctionnaires en Corée du Nord. Elle a grandi dans un pays où le régime contrôle tout ce que l’on apprend, où l’on va, ce que l’on dit, et même ce que l’on pense. Alors que le pays est victime de la famine, elle s’enfuie avec sa mère et entame un long et périlleux…
Yeonmi a 13 ans, sa courte vie est déjà marquée par le désespoir. Elle n’a qu’une solution : fuir son pays, la Corée du Nord. Elle ne se doute pas que le chemin vers la liberté va l’entraîner en enfer…
Après des années de privations et de harcèlement, par une nuit glaciale, Yeonmi, 13 ans, et sa mère, réussissent à traverser le fleuve Yalu qui marque la frontière entre la Corée du Nord et la Chine. Elles laissent derrière elles leur pays natal et ses horreurs : la faim, la délation constante et surtout une répression impitoyable et le risque permanent d’être exécutées pour la moindre infraction. Mais leur joie n’est que de courte durée. Rien ne les a préparées à ce qui les attend entre les mains des passeurs. Après plusieurs années d’épreuves inhumaines et un périple à travers la Chine et la Mongolie, Yeonmi atteint finalement la Corée du Sud.
À 22 ans, Yeonmi est désormais une combattante : c’est l’une des plus influentes dissidentes nord-coréennes et une activiste reconnue des droits de l’homme.
Merci aux Editions Kero pour cette découverte, ce livre m’a réellement fait prendre conscience de bien des choses. Tout le monde a déjà entendu parler de la Corée du Nord, pourtant on ne sait pas trop ce qui s’y passe réellement. À travers le périple de Yeonmi Park, notre vision sur ce pays à l’histoire si particulière se dévoile. J’ai toujours aimé lire des témoignages, je trouve qu’on en apprends beaucoup sur les situations décrites et l’émotion est souvent au rendez vous.
J’ai beaucoup apprécié l’histoire de Yeonmi Park. Elle n’a que la vingtaine et pourtant cette dernière a l’air d’avoir vécu des dizaines d’années supplémentaires. Son périple est long et m’a d’ailleurs tenu en haleine tout au long des pages de ce livre. Je m’étais renseigné un minimum afin de garder un maximum de suspens et cela a bien marché. Dans bien des moments il m’a semblé que le destin de cette jeune femme s’arrêterait aussi vite qu’il a commencé.
Ce qui m’a le plus marqué dans ce récit, c’est l’omniprésence de la mort et du contrôle du régime envers la population. Les Nord Coréens ne connaissent pas pleinement le sens du mot « liberté ». Ils peuvent se faire exécuter publiquement, simplement pour le fait d’avoir regardé un film américain. En soit, » Je veux juste vivre « m’a fait clairement réfléchir sur les notions de confort et de liberté qui font parties intégrantes de mon quotidien.
Le style de l’auteur est assez simple, permettant à tous de s’immerger totalement dans l’histoire.
En guise de conclusion, je dirais que j’ai beaucoup apprécié ce témoignage poignant. Une histoire bouleversante, un parcours hors du commun additionné d’un courage sans limite m’aura pleinement convaincue.