Chronique « La Main de Pangboche, tome 2 »
Public conseillé : Adultes, adolescents
Scénario et dessin de André Taymans,
Style : Aventure,
Paru aux éditions « Place du Sablon », 48 pages, fin juin 2016,
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L’Histoire
Roxane et Chek essaient de se reposer un peu avant de repartir. Mais voilà que Roxane est réveillée par d’étranges bruits… C’est le moine qui l’avait recueillie.
Pendant qu’elle va se recoucher, Chek part au monastère pour y déloger « Le Chinois » qui leur a posé bien des problèmes au début de leur quête.
Au matin, Roxane part à sa recherche dès qu’elle s’aperçoit de son départ. Malheureusement, il est trop tard… Le « Chinois » l’a éliminé !
Néanmoins, choquée, elle continue son périple, car le moine lui a révélé qu’elle seule est la clé. Elle peut empêcher ceux qui ont volé « la main » d’ouvrir les portes d’Agartha !
De retour à Katmandou, beaucoup de choses ont changé. Roxane se retrouve sans travail et face au « Chinois ». Lui aussi est de retour en ville. Recueillie par des amis de Bishal, elle trouve une vielle photo, sur laquelle elle identifie le meurtrier…
Ce que j’en pense
Ne soyez pas étonné, ce deuxième tome, et la réédition du premier, sort chez l’éditeur « Place du Sablon ». Les deux albums sont vraiment classes. C’est ce qu’on peut appeler de Beaux Livres. Pour les amateurs, il y a même une version intégrale en crayonné.
Roxane est donc de retour pour cette histoire qui se déroule à Katmandou. Je la retrouve avec plaisir pour la troisième fois. Comment ça ? Vous n’avez pas lu « La Traque » ?
Elle en veut. Elle n’a peur de rien. Elle est belle et rien ne l’impressionne !
Ce mélange intrigue et mythe Tibétain m’a fait découvrir la sensibilité d’un peuple que je ne connaissais pas, avec en bonus de beaux paysages et une chasse aux trésors ! Comme souvent, tout ce qui est magique et secret, risque d’être volé par des hommes avides d’argent et pouvoir…
Pas de chichis ! De l’aventure pure et simple, je n’ai pas besoin de plus pour passer un bon moment.
André Taymans, très ébranlé, par le séisme qui à touché le Tibet le 25 avril 2015, connaît bien l’endroit où ce passe cette intrigue. On le sent dans son dessin. Les paysages sont beaux et délicats, le trait précis. La couleur directe rehausse chacune des planches.
Je n’ai qu’une chose à dire « Si vous voulez du dépaysement, lancez-vous » !
Acheter l’intégrale en noir et blanc