Green Arrow #1

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

Déjà très intéressant dans le numéro Rebirth, la nouvelle série Green Arrow commence sur de bonnes bases. Surtout que ça fait maintenant quelques numéros que Benjamin Percy s'est approprié le personnage, et qu' Otto Schmidt a un trait qui colle parfaitement à l'ambiance de la série.

Alors que le numéro Rebirth ramenait Black Canary dans le game et commençait un début d'intrigue, ce numéro permet de revoir les personnages créés par Jeff Lemire lors de son run plébiscité (#17 - #34 de l'ancienne numérotation, n'hésitez pas à le lire si ce n'est pas déjà fait) et de les réintroduire dans la série. C'est fait plutôt finement, pendant l'enquête sur les SDF disparus, où Henry et Emiko participent enfin. C'est aussi l'occasion pour Benjamin Percy d'aborder les différences de vision entre une Black Canary un peu désabusée des méthodes d'Oliver, et ce dernier n'hésitant pas à recourir à des moyens un peu inattendus de la part d'un super-héros.

La suite de l'épisode permet de à l'auteur de donner un peu plus de profondeur à ses personnages, notamment au travers de la relation naissante entre les deux héros. Enfin, Queen Industries revient un peu au milieu des affaires, avec un Oliver Queen qui souhaite enquêter. Mais le point de discorde (probable) de ce numéro est la fin, qui est très clivante. Complètement inattendue, elle sent bon le cliffhanger un peu forcé, pour faire joli. Mais à voir, peu importe la direction prise par Percy dans les prochains numéros, il va falloir assumer!

Et si on veut parler d'un monsieur qui assume parfaitement, c'est Otto Schmidt. Meilleure chose qui soit arrivée à la série, le dessinateur ne fait que des bons choix, autant dans son découpage que dans sa colorisation. Sa narration est un régal à suivre, grâce à son trait fin et dynamique. Visuellement, la série fait très fort.

Green Arrow #1

DC Comics * Par Benjamin Percy & Otto Schmidt * $2.99
Green Arrow continue de me séduire. Le rythme est bon, l'action est présente, les personnages consistants. Reste à voir ce que Benjamin Percy va faire de ce cliffhanger de la mort, mais je suis confiant!