Les heures de Michael Cunningham

Par Julia

Salut à tous !

On se retrouve aujourd’hui pour un autre roman que j’ai lu ce mois-ci !

On y va ?

C’est à New York, à la fin du XXe siècle. C’est à Londres, en 1923. C’est à Los Angeles, en 1949. Clarissa est éditrice, Virginia, écrivain, Laura, mère au foyer. Trois femmes, trois histoires reliées par un subtil jeu de correspondances, dont l’émouvante cohésion ne sera révélée que dans les dernières pages…

L’histoire paraît banale au début mais originale dans sa construction. On suit donc Clarissa, une éditrice qui vit à New York de nos jours. C’est le personnage que j’ai le moins aimé. Elle essaye d’organiser une réception pour son meilleur ami car il a gagné un prix. Seulement, celui-ci est atteint du SIDA et n’est pas très bien. Virginia Woolf est écrivaine à Londres durant les années 20. Elle est déséquilibrée et tente de terminer un roman qui sera plus tard Lady Chatterley. Laura vit à Los Angeles après guerre et est mère au foyer. Elle a du mal à accepter son statut de femme à faire à manger, le ménage, la vaisselle et s’occuper de son fils pendant que son mari travaille. Chacune de ses femmes a un problème et tente de le résoudre. Elles sont liées par quelque chose mais on ne sait pas quoi. Elles sont mal dans leur peau, c’est sûr. On apprendra le fin mot de l’histoire à la toute fin et malgré une lecture sans plus, j’ai été bluffée par le dénouement.

Les personnages sont plus ou moins attachants. J’ai eu une grosse préférence pour Laura et je ne me l’explique pas. Sans doute l’époque à laquelle elle vit. Chaque femme aura plus ou moins une relation avec une autre femme et je trouve cela assez particulier. Pas dans le sens où cela me rebute mais bizarrement, j’ai vu un film sur le sujet ( sans le savoir ) avant de me lancer dans ce roman ( sans le savoir en plus ). Le hasard fait bien les choses.

J’ai adoré chaque époque du roman mais l’écriture de Cunningham est trop dans le détail. On s’y perd parfois et cela rend le récit lourd. Il a eu le prix Pullitzer en 1999. Je ne pense pas en lire d’autres de l’auteur même si j’ai aimé particulièrement l’histoire de Woolf. D’ailleurs, j’ai lu un article en parallèle sur le groupe Bloomsbury dont elle faisait partie. Le hasard je vous dit.

Un film est sorti en 2002 avec Julianne Moore, Meryl Streep et Nicole Kidman. Je voulais le voir par la suite mais je n’en ai pas encore eu l’occasion.