Les nuits de la Saint Jean

Lina Rosén, une jeune adolescente, disparaît un soir sur l'île de Sandhamm. Malgré tous les efforts, les forces de police n'arrivent pas à la retrouver. Quelques mois plus tard, un morceau de corps humain est retrouvé enfoui sous la neige. Est-il possible qu'il s'agisse de Lina? L'inspecteur Thomas Andreasson est appelé pour reprendre son enquête. Que va-t-il découvrir?

Dans le même temps, Nora Linde, la meilleure amie de Thomas, est de retour sur l'ile avec ses deux enfants, après avoir découvert par hasard que son mari la trompait depuis longtemps. Quoi de mieux pour se ressourcer que sa maison de l'île et la présence de son meilleur ami. C'est son fils aîné, Adam, qui va découvrir le membre humain, entraînant ainsi Nora dans l'enquête aux côtés de Thomas.

Que cache cette disparition? Cela cache-t-il des secrets profondément enfouis?

Un jour où j'attendais mon train qui n'arrivait pas (merci les grèves!!!) je tombe sur une affiche proclamant "Viveca Sten, la nouvelle Camilla Läckberg."

WHAT??? Une nouvelle elle???? Bon, je ne cache pas mon amour immodéré pour Camilla Läckberg, depuis son premier roman jusqu'au dompteur de lions, lu en très peu de temps, adoré et dévoré...

Je me suis dis qu'il ne fallait pas mourir idiote et voir si cela méritait vraiment qu'on la compare à elle. Je commence donc par Les Nuits de la Saint-Jean, qui est son 3ème roman. Oui oui, je sais, je ne fais pas dans l'ordre. J'avoue n'y avoir pas trop réfléchi avant mais, pas grave, j'assume.

Tout d'abord, l'intrigue se situe sur l'île de Sandhamm, qui existe réellement et se trouve dans la mer Baltique. C'est un petit port de pêcheur, peuplé d'environ une centaine d'âmes dans la morte saison, mais qui voit sa population s'agrandir dans les beaux jours du fait de la présence de liaisons maritimes avec Stockholm.

L'intrigue du roman se situe en hiver, par des températures en dessous de zéro et sous une couche importante de neige et de glace.

La description des paysages est à couper le souffler et j'en étais presque à sentir sur ma peau le froid mordant du vent d'hiver.

L'auteur a choisi d'entremêler des chapitres se situant au moment de l'intrigue et d'autres nous faisant remonter dans le passé, au début du 20ème siècle, partant ainsi du postulat, véridique, que le passé et le présent se mêlent, le premier influençant le second.

J'ai été emballée par les personnages, par les décors et par l'histoire.

J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé de points négatifs. Je n'ai ressenti aucun moment de lassitude à sa lecture. Les personnages sont décrits de telle façon que cela nous permet de les visualiser facilement. J'ai eu un coup de coeur pour Thomas, policier tendre qui cache une grande souffrance, pour Nora, que la vie cruelle va faire basculer mais l'obligeant ainsi à voir la réalité en face ou encore pour Pernilla, victime aussi d'une vie cruelle et capricieuse.

L'intrigue nous tient en haleine jusqu'à la fin, ne nous laissant aucun répit et aucune envie d'arrêter notre lecture sans connaître le fin mot de l'histoire.

La plume de l'auteur, quant à elle, est sans défaut à mes yeux et j'avoue être pressée de lire ses tous premiers romans.

En résumé, oui, l'accroche ne mentait pas. Viveca Sten a tout de Camilla Läckberg. Leur style se ressemble, même dans la façon de mêler à ce point passé et présent. Viveca Sten compte une nouvelle fan et je vais m'atteler à découvrir ses autres romans.

Je conseille vivement cet auteur pour tous les fans du genre.